Provisions de janvier ? Elles n’impacteront pas les agences. Provisions de février ? Idem. L’impact devait se faire à partir des provisions de mars. Bonne nouvelle, elles ne devraient pas impacter non plus les résultats des agences. C’est pour l’instant officieux mais nous avons quelques bons tuyaux. Mais que se passe-t-il donc ? Pourquoi soudain une telle générosité ?
Les deux à trois cents salariés permanents qui n’ont pas encore signé leur avenant de rémunération viennent de recevoir un courrier recommandé les sommant de le faire au plus vite. A leur rémunération amputée depuis le premier janvier s’ajoute une menace de non-rétroactivité. Comment résister quand on se retrouve avec plusieurs centaines d’euros en moins par mois ? Plus une crainte de licenciement. Gageons qu’un bon nombre de ces résistants vont finir par signer leur avenant, contraints et forcés. Et puis le CCE a validé la démarche, n’est-ce-pas ?
Quel rapport entre l’inhabituelle générosité de la direction qui offre gracieusement les provisions d’un trimestre complet et la mise en demeure de signer adressée à près de trois cents salariés ? C’est très simple, nous allons vous le dire.
Après, immédiatement après la signature des avenants par une partie des derniers résistants, le père Noël remballera sa générosité et sortira de sa hotte les provisions du mois d’avril. Des provisions dont personne dans le réseau ne connaît le montant. Il y aura alors sans doute quelques surprises agréables mais aussi nombre de déceptions et de colères. Certaines agences s”y retrouveront sans doute, d’autres pas. Ce sera Jean qui rit et Jean qui pleure.
Nous avons alerté à temps et à contretemps, sur ce blog (voir en P.S. la liste des articles consacrés au sujet) et dans un tract sur le manque de visibilité que nous avions sur ce changement. Les bridges n’ont rien changé à nos interrogations. La direction a refusé de nous fournir les simulations que nous demandions, ce qui aurait pourtant était la moindre des choses dans ce genre de situation.
Devant cette attitude fort peu coopérative, nous n’avons pas voulu donner de consignes de signature, ni de refus, nous contentant de rappeler simplement le nécessaire principe de précaution et de prudence. Surtout pour une orientation qui engage la rémunération des années à venir et, par conséquent, le niveau de vie.
L’heure de vérité approche donc et états de gestion et fiches de paie constitueront les seuls indicateurs fiables dans le temps, au-delà des discours, arguments, promesses et menaces. Nous sommes là, mais ne pourrons rien faire sans vous.
PS :Nos articles sur les sujet :
1er mars
26 mars
6 avril
7 avril
13 avril
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