L’open space tend à se répandre de plus en plus sinon à se généraliser et il semble bien difficile de croire que ce mode d’aménagement des locaux constitue un progrès dans les conditions de travail. Préconisé par les concepteurs pour optimiser la surface des bureaux, son intérêt premier et quasiment unique réside en effet dans le gain de surface réalisé en regard d’une organisation plus traditionnelle faite de bureaux séparés. L’open space représenterait un gain de 10 à 40% de surface utile, ce qui au prix du mètre carré est loin d’être négligeable..
Bien sûr, les concepteurs vanteront une communication améliorée, plus directe, une meilleure réactivité et la facilitation du travail en équipe, en omettant le plus souvent les innombrables inconvénients liés à l’open space. Côté salariés, le constat semble en effet moins idyllique et les griefs à l’encontre de l’open space se multiplient et se ressemblent : nuisances sonores, thermiques, promiscuité forcée, contrôle social accru, impossibilité de se concentrer…
Le docteur Hansmaennel de l’association interentreprises des médecins du travail résume ces nuisances en affirmant que l’open space est un “facteur supplémentaire de stress pour les employés ayant besoin d’intimité et de calme”.
Ces postes de travail vécus comme anonymes et dépersonnalisés pénalisent fortement les salariés ayant besoin de réflexion et de calme ou tout simplement d’un peu de recul. Il fleur faut pourtant subir le plus placidement possible le rire de l’une, les éclats de voix de tel autre, les conversations personnelles et professionnelles des uns et des autres, à longueur de journée, sans parler des diverses nuisances liées à la promiscuité. Tout cela impacte sévèrement les conditions de travail et amène à se poser cette simple question : l’open space, gain de surface mais à quel prix humain ?
Ces postes de travail vécus comme anonymes et dépersonnalisés pénalisent fortement les salariés ayant besoin de réflexion et de calme ou tout simplement d’un peu de recul. Il fleur faut pourtant subir le plus placidement possible le rire de l’une, les éclats de voix de tel autre, les conversations personnelles et professionnelles des uns et des autres, à longueur de journée, sans parler des diverses nuisances liées à la promiscuité. Tout cela impacte sévèrement les conditions de travail et amène à se poser cette simple question : l’open space, gain de surface mais à quel prix humain ?
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