Pas un jour sans qu’un salarié ne nous appelle, souvent complètement désorienté et abasourdi par ce qui lui arrive : fermeture d’agence, mutation, changement de fonction jugé (à tort ou à raison) dévalorisant, avenant de rémunération estimé défavorables, etc… La liste est longue.
Il s’agit parfois d’un adhérent – rappelons au passage qu’un syndicat a vocation à défendre ses adhérents avant tout, ce sont les textes – ou d’un salarié non adhérent mais convaincu du bien-fondé de notre action. Parfois même il peut s’agir d’un salarié notoirement “anti-syndicaliste” de longue date qui, se trouvant directement menacé, découvre l’utilité d’une représentation du personnel tout comme l’anarchiste agressé par des loubards trouve d’un coup mille vertus à la police.
Tous trouvent chez nous une oreille attentive, des propositions de solutions et un accompagnement personnalisé dans les limites de notre disponibilité. L’important aujourd’hui, pour développer cette entraide et cette défense des salariés, c’est l’union dans l’action et la fédération des bonnes volontés.
La CFE CGC Adecco a récemment fait preuve de sa volonté d’unir et de fédérer si l’on se réfère à l’élection du Comité Central d’Entreprise. Passer d’un seul syndicat représenté, la CFDT, à quatre syndicats (CFE CGC, CFTC, FO, CGT) pouvait sembler impossible il y à encore quelques mois et personne ne peut imaginer la somme de dialogue, d’énergie et d’ouverture que nécessite un tel pluralisme. Ensemble, nous l’avons fait. Un vrai dialogue social est en marche dans l’intérêt de tous.
Ensemble, nous continuerons à nous parler, nous unir sur l’essentiel en conservant précieusement nos différences et nos sensibilités. Nous préserverons et maintiendrons de toutes nos forces ces prémisses de dialogue social dans l’intérêt immédiat des salariés et avec le souci de l’avenir de l’entreprise. Les deux nous semblent irrémédiablement liés.