On connaissait le pillage du 1% logement, privant les salariés de précieuses aides au logement, le racket fiscal sur les complémentaires santé et la formation. On sait aussi les menaces qui pèsent sur l’avenir et la réalité du statut cadre. C’est maintenant à l’APEC que l’on s’en prend pour financer les “emplois jeunes” ou l’art d’émettre de (fausses) bonnes idées à mettre en œuvre avec l’argent des autres.
Voici sur le sujet le communiqué officiel de la confédération CFE CGC :
Emploi des jeunes : Négociation à rebrousse poil
La négociation du 29 mars concernant les jeunes aurait pu avancer… sur les publics ciblés, les accompagnements proposés… et donc les financements nécessaires…
En réalité, elle a reculé en raison d’une mesure non prévue et non acceptable pour la CFE-CGC. Une ponction directe de 34 millions puis de 17,5 millions sur des réserves « supposées » de l’APEC ! … et ceci au profit non seulement des diplômés ce qui serait logique au regard du statut actuel… et probablement futur de l’APEC, mais de plus à tout public éloigné de l’emploi !… Ce que la CFE-CGC réfute.
Depuis quand l’APEC est-elle le bras armé des politiques de l’emploi ? Depuis quand toute ponction pourrait avoir lieu en la détournant de son objet et sans concertation préalable ? Depuis quand l’APEC est-elle le réceptacle de tous les maux ?
La CFE-CGC rappelle qu’une partie des réserves partielles de l’APEC a déjà été affectée aux cadres chômeurs en fin de droits pour 50 millions d’euros via le plan Rebond et que ce plan n’est ni terminé, ni évalué et pourquoi pas prorogé, alors que la crise de 2008 laisse des traces indélébiles sur le marché de l’emploi !
La CFE-CGC dénonce l’idée simpliste qui consiste à ne considérer l’embauche des jeunes que par le biais de vases communicants et en tout état de cause pour le MEDEF « à coûts constants » !
La CFE-CGC espère un retour à la raison pour reprendre cette négociation porteuse d’espoirs pour les jeunes…
Source : site confédéral CFE CGC