Réduire les envois
Chaque collaborateur d’une entreprise française de 100 personnes reçoit en moyenne 58 courriels et en envoie en moyenne 33 par jour, avec pour taille moyenne environ 1 Mo. Ces envois de courriels entraînent des émissions de gaz à effet de serre : sur la base de 220 jours ouvrés par an, ces dernières représentent 13,6 tonnes en équivalent CO2. Ainsi, selon les calculs de l’Ademe, réduire de 10 % l’envoi de courriels incluant systématiquement son responsable et un de ses collègues au sein d’une entreprise de 100 personnes permet un gain d’environ 1 tonne de CO2 sur l’année soit environ l’équivalent en émissions d’un vol aller-retour Paris/New-York ! Et vous pensiez faire des économies en mettant plusieurs personnes en copie ? Que nenni : décupler le nombre de destinataires multipliait par 4 l’impact sur le changement climatique explique l’Agence.
Diminuer les impressions
Pour contribuer à la sauvegarde de la planète, il faut également abandonner une autre mauvaise habitude : celle d’imprimer le contenu des courriels. Diminuer de 10% le taux d’impression des courriels reçus par les employés d’une entreprise de 100 personnes permet d’économiser 5 tonnes équivalent CO2 sur un an soit l’équivalent cette fois d’environ 5 allers-retours New-York/Paris. Ne plus stocker
Conclusion, pour participer à la préservation de l’environnement et limiter votre impact écologique, soyez bref : envoyez moins de courriels et des mails moins lourds et moins longs ! Du côté des autres usages comme la requête web ou l’utilisation de clef usb, l’Ademe propose également ses astuces comme adopter les recherches par mots-clefs pour réduire le nombre de pages consultées et ainsi le temps de connexion, régler son imprimante par défaut en mode noir et blanc, recto/verso, réduire son temps de lecture à 2-3 minutes par page, etc. Chacun de ces usages permettant un gain de CO2 non négligeable pour la planète, et un gain de productivité pour le salarié… Du gagnant-gagnant en quelque sorte.