La pompe à finances

Pourquoi n’y-a-t-il plus de participation depuis plusieurs années ? Pourquoi ces tour de vis, économies diverses et variées et baisses constantes des effectifs ? Pourquoi ces plans sociaux à répétition ? Pourquoi ces gels de rémunération et ce sous-effectif chronique ? Pourquoi n’investit-on pas davantage dans l’informatique ? Pourquoi n’a-t-on pas le droit de faire repeindre l’agence qui est pourtant totalement encrassée ? Pourquoi… pourquoi…?

A toutes ces questions et à toutes les autres que nous nous posons il n’existe qu’une seule réponse :  Pour remonter l’essentiel du fruit de notre travail à Zurich et par conséquent pour financer le groupe et les actionnaires.

Saviez-vous que les bénéfices que nous remontons au siège mondial de l’entreprise sont environ quatre fois plus importants que le résultat final de notre entité France ? Saviez-vous que les seules royalties (paiement de la marque) sont, elles, près de trois fois supérieures à ces mêmes résultats. Oui, vous avez bien lu : le seul paiement des droits sur la marque représente près de trois fois plus que le résultat final d’Adecco France…

Saviez-vous qu’au final, nous remontons à Zurich près de 6 fois le montant de ce qu’il reste comme assiette pour calculer la participation aux bénéfices des salariés Adecco France ? L’entité France est donc véritablement saignée à blanc, vidée de sa substance, ruinée par des ponctions inouïes qui lui ôtent toute marge de manœuvre.

Dans ces conditions, il n’y aura donc évidemment plus jamais de participation et les réductions d’effectifs et de salaires se poursuivront inexorablement. Sauf… sauf si une majorité de salariés de mobilisaient et s’organisaient pour défendre la pérennité de leur entreprise, leurs salaires et leurs conditions de travail. Nous sommes là.

Demain sur ce blogue :

Le rapport des experts auprès du CHSCT