Déclaration des élus du Comité Central d’Entreprise

Voici le texte intégral lu le 4 décembre, à l’occasion d’une réunion du CCE, en présence de notre président Alain Dehaze et de notre Directrice des ressources humaines : 

Monsieur le président,
Madame la Directrice des Ressources Humaines,

Depuis  le 01^er
Mars 2012, et encore bien avant, nous n’avons cessé de vous interroger sur vos
véritables intentions, sur la stratégie de notre entreprise et des conséquences
qui découlent de vos projets de restructurations permanentes.

Vos réponses, loin d’être transparentes, se greffent à des décisions
 et des choix économiques de plus en plus
inquiétants et troublants.

Le manque de loyauté dans l’information transmise aux IRP 
est plus que flagrant.

Hormis des salariés pour qui aucune décision ni proposition
concrète  d’amélioration de pouvoir
d’achat n’est prise et ne sera prise dans le  court et  
moyen  terme, nous constatons un
manque de considération  notoire envers
les IRP.

Ceux-là mêmes qui bénéficient de toute la légitimité que
leur confère leur élection par les salariés d’Adecco France.

Le manque de loyauté se traduit  par des non réponses aux interrogations
légitimes sur :

*Le PDV et le devenir des surnuméraires

*La finalité du rachat/destruction d’actions Adecco en plein
PDV.

*La dissolution programmée de différentes filiales et la
recherche constante de cash.

*Le montant  restant  réel du budget programmé pour le PDV en cours
(45 millions d’euros)  et la prise en
charge de toutes les opérations immobilières 
dans le cadre de cette enveloppe.

* La non communication d’éléments dans certaines instances
(AT intérimaires dans les CHSCT, exemple de 2 accidents mortels non communiqués
à ce jour aux élus…)

*Autre thème, et pas des moindres, les salariés d’Adecco
France souffrent, ils souffrent de manque de reconnaissance, leur pouvoir
d’achat s’effrite de jour en jour.

Pendant ce temps, les dirigeants et les actionnaires se
portent ostensiblement bien et mieux.

Les élus du Comité Central d’Entreprise vous informent de
leur décision de ne plus s’associer  à ce
qui n’est qu’un simulacre de dialogue social où la seule chose qui vous
intéresse c’est d’obtenir vos avis tant attendus afin de continuer à servir les
mêmes et oublier, ceux grâce à qui, l’entreprise vit et fait vivre des milliers
de salariés en France

Les élus du Comité
Central d’Entreprise