Prisme a proposé aux organisations syndicales de salariés d’ouvrir la
négociation [sur la création d’un CDI pour les intérimaires] le 1er
mars », fait savoir l’organisation patronale de l’intérim et des agences
d’emploi, jeudi 31 janvier 2013. Les partenaires sociaux signataires de
l’ANI du 11 janvier 2013 sur la sécurisation de l’emploi (1) ont donné
un délai six mois, après la signature de l’accord, à la branche
professionnelle pour négocier sur la création d’un CDI pour les
intérimaires et adapter les conditions d’emploi des intérimaires aux
dispositions sur le travail à temps partiel de l’ANI (AEF n°177181).
« Si
aucun accord n’est intervenu au moment de l’ouverture de la prochaine
négociation sur l’assurance chômage, les parties signataires conviennent
de réexaminer les conditions dans lesquelles la sécurisation des
parcours professionnels des intérimaires pourrait être améliorée »,
peut-on lire dans l’accord national interprofessionnel. Durant la
récente négociation, les partenaires sociaux n’ont pas souhaité, pour le
travail intérimaire, s’engager sur un principe de sur-cotisation
d’assurance chômage pour les employeurs d’intérimaires, contrairement à
ce qu’ils ont décidé pour les CDD de moins de trois mois.
DÉFINIR « LES CONDITIONS D’EMPLOI ET DE RÉMUNÉRATION »
Dans
le détail, l’interprofession nationale demande à la branche de définir
« les conditions d’emploi et de rémunération des intérimaires » en CDI,
en veillant à ne pas pourvoir « durablement » des emplois liés
« l’activité normale et permanente de l’entreprise cliente ». Cette
question a été portée fin 2011 par Xavier Bertrand, ministre du Travail,
de l’Emploi et de la Santé, de l’époque (AEF n°158759).
Cette
prochaine négociation doit notamment clarifier les questions de
rémunération avec la prise en compte de la prime de précarité versée aux
intérimaires, de l’égalité de traitement entre les intérimaires et les
salariés de l’entreprise cliente ou encore celle relative au financement
de l’inter-contrat, point sur lequel les discussions pourraient
achopper.
Selon les estimations du Prisme, avancée en décembre
2011, ce type de contrat pourrait concerner « 15 000 » personnes à moyen
terme (AEF n°159733).
Pour Arnaud de la Tour, président du Prisme, « le CDI pour les
intérimaires est une étape importante dans la sécurisation des parcours
professionnels des intérimaires et nous nous félicitons de cette avancée
sociale majeure ».
Vendredi :
Frais financiers : Hands up, ceci est un braquage !
Pour quand la fin de l'intérim, au rythme où vont les choses???
je ne sais pas !!! mais le changement c est maintenant
Enfin ! les patrons de l'intérim auront peut-être mis le temps mais ils vont bien réussir à les faire sauter ces primes de précarités et de congés payés. C'est vrai quoi! Les intérimaires se doivent d'accepter n'importe quoi et surtout à n'importe quel prix. Comme quoi la crise ça a du bon, pour les profiteurs de la misère humaine.