“Mais où est donc passée ma part variable ?” |
Comme nous l’avons écrit hier, IL EST TOUT A FAIT POSSIBLE DE NE PAS
SIGNER SON AVENANT DE CONTRAT. La direction nous a en effet confirmé que
les salariés qui ne souhaitent pas signer leur avenant peuvent ne pas
le signer, sans conséquence pour qui que ce soit. Ne nous leurrons pas,
ce libre-choix a été obtenu grâce à votre participation massive à la
grève car il était, la veille encore du mouvement social, totalement
exclus de laisser les salariés ne pas signer leur avenant.
Soit dit en passant, les non grévistes peuvent remercier les salariés
qui ont fait l’effort de suivre la consigne de grève, car ils
profitent, eux aussi, de cette possibilité de ne pas signer.
Ce libre-choix n’empêche évidemment pas les pressions et manipulations
en région, de nature à faire douter et même basculer les salariés les
plus fragiles. Signalez-nous les comportements de ce type, afin que nous
puissions agir et vous garantir la liberté de votre décision. Le
salarié qui ne signe pas son avenant ne risque rien mais celui qui le
signe est certain d’être rémunéré sur la base de la “contribution
totale”. A chacun de voir midi à sa porte et comme on dit “un homme
avertit en vaut deux”.
Méfiez-vous des arguments que l’on peut entendre ici et là du type “ne pas signer pénalise les autres“.
Ceux qui propagent cet argument ne se rendent même pas compte qu’ils
confirment, par étourderie sans doute, que les non signataires seront
mieux rémunérés que les signataires… Autre argument entendu : “si on reste sur la CDHI, ce sera irréversible“.
Et alors ? La belle affaire ! Gagner davantage sera irréversible ? Pas
de problème. En plus, c’est évidemment faux et souvenons-nous que
l’argument avait déjà été employé pour PeopleSoft V9, alors qu’on continuait, des mois après, à tenter d’obtenir la signature des réfractaires.
La direction a refusé nos propositions de sécurisation et notamment
toute mesure comparative sur une période donnée – six mois, par exemple –
et ce refus en dit long sur les conséquences du nouveau calcul. Une
période probatoire comparative aurait définitivement permis de rassurer
les salariés et leurs représentants mais la précipitation proposée ne
peut qu’inciter à la plus extrême réserve et à l’abstention. Comme
je l’écrivais hier, une signature d’avenant réclamée à l’arrachée, pour
le 24, le 25, 26 ou le 27 mai, avant même la publication des résultats
d’avril constitue, en soi, un aveu de taille…
Au final, chacun fera comme il voudra mais notre rôle reste d’avertir, d’expliquer et de mettre en garde nos collègues.
Bonjour,
J'ai reçu mon avenant la semaine dernière pour passer au nouveau système de calcul du variable. A ce jour personne dans ma hiérarchie proche ne peut (ou ne veut) me confirmer que l'on peut effectivement le refuser sans craintes. Le service téléphonique de l'inspection du travail (3939) me confirme que je peut être licenciée pour motif économique si je refuse de signer… Comment peut-on obtenir un écrit de la direction ?
Merci de vos conseils.