Aujourd’hui, contrairement à certaines craintes qui nous parviennent, les CHSCT ont pris la cause du Middle Office à bras le corps. Les différents CHSCT régionaux ont voté le principe d’une expertise sur le sujet afin de leur faire réaliser une analyse sur les conditions de travail, la santé et la sécurité de tous les collègues travaillant dans le Middle Office en pleine réorganisation.
Vos élus refusent en effet de procéder au vote sur cette réorganisation tant que les experts n’auront pas rendu leurs conclusions sur la modification des conditions de travail et l’on sait bien que de nombreux salariés du Middle Office sont fortement soumis à des pressions en tous genres. Nos experts constatent une baisse constante du nombre de salariés dans cette activité et un recrutement, lorsqu’il est vraiment nécessaire, qui ne se fait guère plus qu’en contrat à durée déterminée. Parallèlement, le salarié Middle Office voit sa charge de travail s’alourdir puisqu’il gère à lui seul l’administratif de deux, trois ou même quatre agences.
Vu côté agence, la solution Middle Office coûte trop cher, beaucoup trop cher et bien souvent le montant de la contribution dépasse largement le coût d’un collaborateur à temps plein, salaire et charge inclus. Or, malgré la qualité des équipes du Middle Office, le service rendu ne peut être le même que celui que rendait un salarié permanent de l’agence et à temps plein. Forcément. Donc les salariés des agences estiment que le coût facturé se trouve beaucoup trop élevé et que les exigences de rentabilité de Middle Office se font fatalement sur le dos du réseau. Les salariés du Middle Office ne sont évidemment pas en cause dans cette affaire mais plutôt victimes de la course à la profitabilité de cette activité présentée au départ comme une indispensable mutualisation des moyens.
A cause de leur refus de rendre un avis sur la réorganisation, il est reproché par ailleurs aux élus des CHSCT de bloquer tout déménagement concernant le Middle Office, ce qui s’avère inexact. Cette interprétation abusive a été contestée, notamment par les élus de la DR 43 qui ont remis les pendules à l’heure dans un courrier adresser au président de cette instance, en précisant en substance :
“Nous affirmons et réaffirmons que la désignation de l’expert et la
suspension de l’avis n’empêchent pas le déménagement puisque la consultation ne
porte pas sur ce point mais sur l’aménagement du Middle Office. La confusion et
les interprétations auraient pu être évitées si le CHSCT était consulté sur le
projet de déménagement et le projet Middle Office. Malheureusement, vous n’avez
pas choisi cette option”. Les élus ont certes bon dos mais il faudrait quand même voir à ne pas éternellement les charger de tous les dysfonctionnements de l’entreprise !
suspension de l’avis n’empêchent pas le déménagement puisque la consultation ne
porte pas sur ce point mais sur l’aménagement du Middle Office. La confusion et
les interprétations auraient pu être évitées si le CHSCT était consulté sur le
projet de déménagement et le projet Middle Office. Malheureusement, vous n’avez
pas choisi cette option”. Les élus ont certes bon dos mais il faudrait quand même voir à ne pas éternellement les charger de tous les dysfonctionnements de l’entreprise !
Nous vous tiendrons au courant des avancées de l’expertise et surtout des conclusions qui ressortiront du rapport de synthèse. En attendant, n’hésitez pas à nous envoyer vos témoignages.
Sur le terrain la direction ne vous a pas attendu. Venez un peu dans les CS on a plein de choses à vous dire
Pourquoi demander l'avis d'experts ?
Souvenez vous les experts de Sextant mandatés par les CHSCT, avant le PDV.
Ils ont bien rendu un rapport alarmant, plus particulièrement sur les risques psychosociaux au travail et pourtant le PDV à bien eu lieu et plus encore.
Le schéma est le même, expert, rapport, réunions, etc…, pour au final arriver à un nouveau PSE ou PDV déguisé et encore de la destruction d'emploi.
Montez au créneau comme il se doit et redorez votre blason souillé par la CGT, qui n'a pas écrit que des inepties sur son blog.
A quand une GPEC pour que l'on puisse partir dans de bonnes conditions.
3 ou 4 agences, vous êtes bien gentil, nous sommes montés à 8 agences pour l'été pour assurer les remplacements des personnes en congés !
3 ou 4 agences ! nous sommes montés jusqu'à 8 agences sur l'été afin d'assurer les remplacements des personnes en congés. Et avoir 5 avoirs n'est pas banal…
3 ou 4 agences… nous sommes montés à 8 agences sur l'été afin d'assumer les remplacements de l'été…
Est ce que vous savez que l'on travail dans une société qui espère une fermeture "naturelle" des petits middle office. C'est a dire que toutes les personnes qu'ils auront eu a l'usure ne seront pas remplacés. A quand la GPEC pour que l'on puisse partir dans les memes conditions du PDV (où l'on a été exclu)
Je ne comprend pas, pourquoi avoir exclus les middles offices du dernier plan de départ volontaire, et maintenant a priori de la future GPEC (et je parle bien évidemment des petits postes d'assistantes de gestion). Mais pourquoi donc ???!!! la réponse que tout le monde pense tout bas : s'est qu'il y aurais beaucoup trop de départs et plus de personnes compétentes pour faire les paies et les factures. Et oui, petit poste mais qui touche directement à un point très sensible l'argent !!!! Mais pousser par l'usure (changement de locaux pour toujours plus petit, travailler sur des bureaux 1.40 avec deux écrans s'est le top, changement d'agences pour casser les bonnes relations)les employés à quitter la société après tant d'années de bons et loyaux services (je trouve cela pas digne de la société !!!). Alors faite en sorte d'inclure les postes d'assistantes de gestion dans la future GPEC, car ce ne sont pas de bonnes conditions pour travailler de la sorte, ni pour les permanents, ni pour l'image de la société… et qui je le rappel est numéro 1 mondial du recrutement !!!!