l’accord national interprofessionnel sur la formation professionnelle.
Au cours de la négociation, la CFE-CGC a obtenu :
1. Le Compte personnel de formation (CPF) :
Il passe de 120 heures à 150 heures, soit 25 % de plus que le Droit
Individuel à la formation (DIF). Ce seuil permettra d’acquérir un niveau
de qualification ou de certification qui peut être complété par
l’employeur, la branche, les pouvoirs publics ou par le salarié
lui-même. Ce compte suivra le salarié tout au long de sa vie
professionnelle, y compris lors de changements d’entreprise.
La
possibilité d’utiliser son CPF sans l’accord de l’employeur avec prise
en charge des frais pédagogiques déplafonnés (listes d’accès définies
paritairement et incluant les certifications et qualifications).
Le financement du CPF, à hauteur de 0,20 % de la masse salariale.
2.
Le recours gratuit à un Conseil en évolution professionnelle favorisant
l’élaboration et la conduite d’un projet professionnel.
3. La
mise en place d’un entretien professionnel tous les deux ans avec
possibilité pour le salarié d’obtenir une reconnaissance de sa
qualification.
Dans le droit fil des réformes issues de la loi
sécurisation de l’emploi, le dialogue social dans les entreprises sur la
formation sera renforcé.
Enfin, la CFE-CGC a obtenu le maintien
d’une contribution unique formation à 1 % au lieu de 0,8 % proposée par
le MEDEF et l’UPA afin de garantir une mutualisation pour les petites
entreprises.
Pour la CFE-CGC, valoriser le capital humain, que
composent les femmes et les hommes de l’entreprise, est fondamental. Cet
accord permet d’y parvenir tout en garantissant la compétitivité des
entreprises.
Source : site confédéral CFE CGC