Le congé individuel de formation (CIF) permet au salarié d’exercer un droit de s’absenter de son
poste de travail pour suivre une formation de son choix. La démarche s’avère plutôt positive puisque le salarié prend l’initiative d’améliorer ses compétences et d’en acquérir de nouvelles pour le plus grand bénéfice de son employeur et de façon générale pour améliorer ses perspectives d’avenir. A l’issue de sa formation, la loi stipule que le salarié reprend son poste antérieur, l’employeur n’étant pas tenu de proposer un autre emploi prenant en compte la qualification acquise pendant la formation. Tout cela est bien connu et semble d’une logique imparable.
poste de travail pour suivre une formation de son choix. La démarche s’avère plutôt positive puisque le salarié prend l’initiative d’améliorer ses compétences et d’en acquérir de nouvelles pour le plus grand bénéfice de son employeur et de façon générale pour améliorer ses perspectives d’avenir. A l’issue de sa formation, la loi stipule que le salarié reprend son poste antérieur, l’employeur n’étant pas tenu de proposer un autre emploi prenant en compte la qualification acquise pendant la formation. Tout cela est bien connu et semble d’une logique imparable.
Malheureusement, même à cette simple dernière règle, aussi limpide que logique, un employeur peut réussir à contrevenir. Voici ce qui est arrivé à l’un de nos collègues Directeur d’agence.
Sophie, appelons-là ainsi, obtient l’autorisation de bénéficier d’un Congé Individuel de Formation qui l’éloignera de son agence une petite année afin d’acquérir de nouvelles connaissances en gestion et, par la même occasion, d’obtenir un diplôme valorisant. Jusque-là tout va bien. A l’issue de sa formation, elle s’apprêtait donc, plutôt enthousiaste, à reprendre le chemin de son agence lorsque son hiérarchique lui apprend, moins de deux semaines avant la reprise, qu’elle n’était plus directrice de son agence et qu’il lui faudrait prendre la responsabilité une autre agence située une petite cinquantaine de kilomètres plus loin. Son agence avait-elle fermé entre-temps ? Pas du tout. Quelle faute avait-elle bien pu commettre pour mériter pareille mésaventure s’apparentant à un lourde sanction ? Aucune. Sophie, plutôt bien considérée et n’ayant jamais fait l’objet de la moindre sanction, ne voit aucune bonne ni mauvaise raison d’être aussi cavalièrement écartée de l’agence qu’elle manageait avec succès depuis plusieurs années. La raison invoquée par son hiérarchique paraitra inimaginable mais nous la certifions authentique.
Dans l’agence de Sophie, un responsable de recrutement aspirait depuis longtemps à une évolution professionnelle vers un poste de Directeur d’agence et en possède manifestement les aptitudes. Fort bien et la situation nous semble plutôt positive en encourageante. Qu’une entreprise puisse faire évoluer ses salariés et offrir des possibilités d’évolution professionnelle, nous ne pouvons que nous en réjouir puisque c’est ce que nous ne cessons de défendre.
Seulement voilà, le hiérarchique de la zone a promis au talentueux recruteur de prendre la direction de l’agence… dans laquelle il travaille – ce qui managérialement parlant n’est pas forcément très conseillé, ni très heureux – et par conséquent de prendre la place de son propre directeur, en cours de formation. En dépit de toute logique managériale et de la législation, voici donc une Directrice d’agence mutée d’office dont le seul tort consiste à s’être absentée dans le cadre d’un congé individuel de formation. Légalement, c’est au postulant que devait, bien entendu, s’imposer la mobilité et, de plus, pragmatiquement parlant, la logique du coucou se révèle le plus souvent porteuse de difficultés, d’échecs même plus que de réussites.
Encore une procédure prudhommale en perspective, une de plus…
Quelle surprise !
En 22 ans de boutique je n'ai JAMAIS vu un salarié (du réseau) parti en CIF reprendre son poste initial.
Les seuls qui ont retrouvé leur job c'est des gens de la structure et encore les pires ennuis leur ont été fait avant et faprès leur CIF.
Toutefois, vous ne me ferez pas croire que la DA a appris 15 jours avant qu'elle était remplacée et qu'elle n'a jamais contactée l'agence pour savoir comment ça se passait pendant son absence.
Deux options :
Soit elle n'a pas appelé et on peut se demander si elle y tient vraiment à son job ; soit elle a appelé et ne lui a rien dit et on peut se demander si son retour était vraiment souhaité (d'où la raison peut-être de son départ).
Je ne cautionne bien entendu pas du tout l'attitude du management, mais je pense pas que la situation soit aussi dichotomique que celà.
On peut parler aussi des retours de congés parentaux et maternité
Drole de gestion des ressources humaines. Il vaut mieux ne pas tourner le dos ni aller en formation ni faire des enfants.
J'ai connu une directrice d'agence qui a eu le même tour en revenant de congé parental
C'est souvent comme cela dans d'autres entreprises aussi.
Cordialement