En quelques années, la plupart des 110 Directeurs de secteur Adecco, auxquels il faut ajouter les dizaines de Directeurs de région Adia, se sont volatilisés pour se retrouver aujourd’hui en tout et pour tout à une trentaine de Directeurs de zone. Plus lentement, forcément, mais tout aussi sûrement leur nombre continue à s’éroder et certains départs ne sont pas remplacés, ce qui incite un certain nombre d’entre eux à se poser d’angoissantes questions. La fonction de Directeur de zone a-t-elle un avenir ? D’un management relativement proche à une douzaine d’agences, la fonction s’est transformée au fil des années en un encadrement de plus en plus distant à mesure qu’augmentait le périmètre des secteurs puis des zones. Quelle proximité voulez-vous et surtout pouvez-vous avoir lorsqu’il vous est donné d’encadrer vingt ou trente agences ou plus encore ? Enlevez, les congés payés, les jours de repos 35 heures, les innombrables réunions, les formations, les problèmes divers et variés liés à la fonction, une messagerie compulsive et des outils de plus en plus chronophages (Cf. Concur) et j’en passe : que voulez-vous qu’il subsiste comme temps à consacrer au management direct et aux échanges en face-à-face avec les équipes, sur place ? Combien de fois par an le DZ peut-il visiter chacune de ses 25 ou 35 agences ?
Bien souvent, il se voit, le plus souvent malgré lui, contraint de se contenter du “management messagerie-Excel”, comme le déplorent un certain nombre d’entre eux. Qui, dans ces conditions pourrait se dire rassuré par l’évolution et l’avenir d’une fonction qui s’exécute de plus en plus à distance ? Demain, une honnête assistante de gestion, peu importe le titre qui sera alors donné à la fonction, ne sera-t-elle pas à même de compiler suffisamment d’indicateurs pour suivre de près et de façon suffisamment fine le pilotage de nombreuses agences ? C’est en tout cas l’inquiétude et les questions que se posent un certain nombre de Directeurs de zone qu’il urge de rassurer.
Nous venons d’apprendre le départ, volontaire nous affirme-t-on, d’un Directeur de zone ancien et chevronné dont il nous est confirmé qu’il ne sera pas remplacé. Et un de moins, un. Bien sûr, la direction ne tarit pas d’éloges sur le sortant et nous n’avons aucune raison de douter d’une certaine dose de volontariat dans sa décision de partir. Il n’empêche qu’un DZ de moins, c’est aussi son équipe qui disparaît, d’une façon ou d’une autre, immédiatement ou en différé et une réaffectation de ses agences à d’autres directions de zone de plus en plus tentaculaires. Les vraies questions qui se posent alors peuvent se résumer à : existe-t-il un effectif cible du nombre de DZ à atteindre à moyen terme ? 30 ? 25 ? 20 ? Moins de 20 ? Le métier lui-même est-il remis en cause ? A quel horizon ?
Certains Directeurs de zone n’hésitent pas à franchir le pas et à évoquer de plus en plus ouvertement une menace pesant sur la fonction. Nous ne pouvons aujourd’hui sérieusement nous prononcer et gardons pour nous nos intuitions. Il n’empêche que la question est dans l’air.
"et gardons pour nous nos intuitions"
Quel faux-cul ce Modo !
Posez la question est évidement y répondre.
Ceci étant, et sur le fond, pour y avoir plusieurs fois été confronté ; les DZ ont vraiment moins de pouvoir que les anciens DS et ont été choisis pour leur personnalité, disont… adaptive pour ne pas dire servile.
Et j'en connais une bonne demie-douzaine et ils (elles) ne se caractèrisent pas pour leur intellect brillant.
A chaque fois que j'ai eu à poser une question à laquelle mon andien DS aurait répondu dans l'instant, le nouveau DZ (qui est un ancien Adia et donc pas un débutant) me dit d'un air résigné ; "je me rapproche de la DO et je reviens vers toi".
Donc ces marionnettes qui servent de tampons amortisseurs da la direction ; vont avoir le destin de leurs hygiéniques homonymes une fois usagés ; la poubelle.
N'y avait-il pas un objectif de 28 DZ quelque part dans une des premère version du PdV…. hum ?
Ajoutez à cela la segmentation qui impact fortement les EDG (MB, CA…) et vous optenez un encadrement qui préfère prendre la poudre d'escampette…
Ferait-il meilleur dans d'autres secteur d'activité ?
Est-ce que François aurait eu le nez creux en partant et en faisant son marché chez Adecco'Market ?
… Gardons pour nous nos intuitions…
Comment osez vous prendre leur défense, c'est honteux !!!!
Ils méritent quasi tous de se faire virer.
Ils ont été les avocats du diable, en n'hésitant pas un instant à licencier comme des moins que rien des collaborateurs qui ne plaisaient plus, à en briser un grand nombre et en même temps à détruire des familles.
Comme le disent les commentaires précédents, ils sont incapables de faire face aux problématiques de tous les jours.
Les vrais DS, ne sont plus dans l'entreprise aujourd'hui.
En clair, beaucoup ne servent à rien et ne sont là que pour brasser de l'air.
Alors franchement s'ils disparaissent, je dormirai encore mieux.
Cdt.