« Les cadres exigent un droit à la déconnexion : non aux
mails professionnels les soirs et les week-ends », c’est le débat qu’a
arbitré Éric Champin dans Actu et compagnie vendredi 5 septembre sur Sud
Radio. L’Anact, représentée par Julien Pelletier, responsable de la
priorité Qualité de vie au travail à l’Anact est intervenue pour
débattre sur le sujet.
mails professionnels les soirs et les week-ends », c’est le débat qu’a
arbitré Éric Champin dans Actu et compagnie vendredi 5 septembre sur Sud
Radio. L’Anact, représentée par Julien Pelletier, responsable de la
priorité Qualité de vie au travail à l’Anact est intervenue pour
débattre sur le sujet.
Marie Domper, journaliste à la rédaction de Sud Radio définit la déconnexion comme « le fait de séparer sa vie privée de sa vie professionnelle » et « de prendre l’habitude de ne travailler que lorsque l’on est au travail ».
Si cette dernière règle peut sembler évidente de prime à bord, elle se
révèle difficile à appliquer par la suite. En effet à l’ère du « tout
connecté », de nombreux foyers sont équipés d’un ordinateur, d’un
Smartphone ou d’une tablette, voire des trois. Cet équipement
technologique sollicite en permanence le salarié qui devient joignable à
tout moment.
Si cette dernière règle peut sembler évidente de prime à bord, elle se
révèle difficile à appliquer par la suite. En effet à l’ère du « tout
connecté », de nombreux foyers sont équipés d’un ordinateur, d’un
Smartphone ou d’une tablette, voire des trois. Cet équipement
technologique sollicite en permanence le salarié qui devient joignable à
tout moment.
La journaliste cite une étude de 2013
réalisée par Roambi et Zebaz sur le droit à la déconnexion. Selon cette
dernière, 89% des cadres consultent plusieurs fois par jour leurs mails
professionnels pendant leur temps privé, 93% pendant leurs congés, 82%
dans leur voiture, et un cadre sur deux répond à ses mails pour le
travail le soir dans son lit avant de dormir.
réalisée par Roambi et Zebaz sur le droit à la déconnexion. Selon cette
dernière, 89% des cadres consultent plusieurs fois par jour leurs mails
professionnels pendant leur temps privé, 93% pendant leurs congés, 82%
dans leur voiture, et un cadre sur deux répond à ses mails pour le
travail le soir dans son lit avant de dormir.
Cette hyperconnexion inquiète les syndicats comme l’Ugict CGT
représentée lors de l’émission par sa secrétaire générale adjointe
Sophie Binet : « Les salariés ne travaillent pas 35h, c’est 39h30 en
moyenne pour les salariés, plus de 44 heures pour les cadres. Le
travail officiel est bien en-dessous du réel, puisqu’il ne prend pas en
compte le temps de connexion ».
représentée lors de l’émission par sa secrétaire générale adjointe
Sophie Binet : « Les salariés ne travaillent pas 35h, c’est 39h30 en
moyenne pour les salariés, plus de 44 heures pour les cadres. Le
travail officiel est bien en-dessous du réel, puisqu’il ne prend pas en
compte le temps de connexion ».
Sophie Binet précise que « tout ce travail effectué en dehors du
temps de travail n’est ni reconnu, ni rémunéré, ni encadré et donc on a
un travail dissimulé massif ».
temps de travail n’est ni reconnu, ni rémunéré, ni encadré et donc on a
un travail dissimulé massif ».
Les technologies de l'information et de la communication (TIC) sont devenues omniprésentes dans le monde professionnel entrainant de profondes modifications des conditions de travail et d’organisation dans les entreprises.
Ces nouveaux outils présentent des risques pour le nombre grandissant d’employés et de cadres qui les utilisent intensivement, au point de concerner la majorité des effectifs dans le secteur tertiaire : voir La prévention des risques professionnels des technologies de l'information et de la communication : http://www.officiel-prevention.com/formation/fiches-metier/detail_dossier_CHSCT.php?rub=89&ssrub=206&dossid=483