Le 24 octobre dernier, nous évoquions “Le ras-le-bol des consultants perm” et on ne peut pas vraiment dire que le climat s’améliore… Nous rendions notamment compte des remontées qui nous sont faites concernant un management jugé par certains tatillon et par trop contrôlant.
Nous n’évoquions pas, même si cela pouvait se déduire aisément, l’inquiétude grandissante des consultants sur leur devenir dans le projet de rapprochement de la Direction opérationnelle “Perm” et d’Experts. Bien sûr, l’information circulait sous le manteau depuis plusieurs mois, bien avant que ne soient informées les instances représentatives du personnel, ce qui fait qu’à certains le temps semble long, beaucoup trop long. Ne sachant à quelle sauce ils vont être accommodés, certains prennent la poudre d’escampette, aggravant un turn-over qui n’a pas vraiment besoin de cela pour battre des records, d’autres, saisis d’une sorte anxiété diffuse, seraient plutôt passés en mode sous-régime dans leur chasse au prospect et leur suivi de clientèle.
Cette baisse de pression est à mettre essentiellement au crédit de la restructurite chronique récidivante, pathologie sévère et hélas très répandue dans les grosses structures. L’inquiétude pour l’avenir, l’incertitude du secteur à pourvoir, du manager dont on héritera, de l’organisation de façon générale inhibe l’action et provoque un sérieux manque à gagner dans un secteur d’activité qui s’en serait bien passé. Pensez un peu, une Direction opérationnelle “Perm”, créée il y a moins d’un an et déjà dissoute ou plutôt fusionnée, ce qui revient au même : est-ce bien sérieux ?
Sans parler des aléas des système de rémunération, tirés maintenant par rafales et non plus au coup par coup. Peut-on un jour espérer un système de rémunération “pérenne” un an ou est-ce trop demander ? Le 25 octobre, nous écrivions “D’ailleurs, aujourd’hui même, à l’instant où vous lisez ces lignes, se
tient à Villeurbanne un Comité central d’entreprise dont l’ordre du jour
contient la question suivante : “Information en vue du projet
d’évolution du système de rémunération relatif au projet Perm et
Expert”. Comme on dit, c’est reparti et cela semble ne jamais devoir
s’arrêter. Et dire que la direction s’interroge ou feint de le faire
sur les causes de l’érosion continue des parts de marché ! Elle n’avait
qu’à lire un peu plus assidument notre blogue : tout y a été dit et
prédit en long, en large et en travers mais l’on sait bien qu’il n’y a
pire sourd que celui qui ne veut entendre…”
tient à Villeurbanne un Comité central d’entreprise dont l’ordre du jour
contient la question suivante : “Information en vue du projet
d’évolution du système de rémunération relatif au projet Perm et
Expert”. Comme on dit, c’est reparti et cela semble ne jamais devoir
s’arrêter. Et dire que la direction s’interroge ou feint de le faire
sur les causes de l’érosion continue des parts de marché ! Elle n’avait
qu’à lire un peu plus assidument notre blogue : tout y a été dit et
prédit en long, en large et en travers mais l’on sait bien qu’il n’y a
pire sourd que celui qui ne veut entendre…”
Il urge que la direction apporte aux élus l’ensemble des réponses circonstanciées, simulations et autres éléments nécessaires à la compréhension des enjeux afin que ceux-ci soient en mesure rendre un avis le plus objectif possible et que les consultants puissent enfin se consacrer, au moins un certain temps, à leur activité professionnelle réelle. Il y va de l’intérêt des salariés que nous représentons et défendons, de la bonne tenue de leur activité et par conséquent de l’entreprise.