Nous nous inquiétons sérieusement des conditions de travail dans plusieurs sites du Middle Office et, sur ce blogue, nous sommes d’ailleurs revenus à plusieurs reprises sur le sujet. Bien sûr, nous avons rencontré, ici ou là, des salariés bien dans leur poste et dans leur peau mais force est de constater que les conditions de travail se dégradent dans les Centres de services et autres unités du Middle Office.
A l’origine du malaise et souvent de la souffrance, le sous-effectif s’affiche comme la cause majeure et première des divers problèmes rencontrés par les salariés dont seule une minorité ose, pour des raisons évidentes, s’exprimer. La course folle à la rentabilité, aggravée d’un manque certain d’anticipation rend la situation parfois intenable. Seule l’énergie déployée par des salariés imprégnés de leur mission permet à ces unités administratives de remplir leur obligations, notamment la sortie en temps imparti des paies, mais à quel prix ? Souvent au prix du mal-être, de la souffrance, de la maladie, des troubles du sommeil, de l’épuisement professionnel, des démissions et licenciements, situation que la direction feint à chaque fois de découvrir avec une touchante naïveté affichée. Rappelons quand même qu’aucune des préconisations de nos experts, Technologia ou autres, selon les régions, n’a été prise en compte par la direction et que, sans surprise, l’ensemble des problèmes rencontrés aujourd’hui avaient été annoncée en détail dans leurs rapports. Nous reviendrons prochainement sur le sujet en citant quelques exemples précis de ces préconisations et conséquences.
Un autre problème important, cause et conséquence à la fois, concerne le travail à titre gratuit de nombreux salariés. Nombreux sont en effet les salariés du Middle Office à travailler gratuitement pour mener à bien leur mission. En effet, tout dépassement horaire non rémunéré revient à travailler gratos ce qui, non seulement rend difficile notre engagement au titre de la défense des rémunérations mais, de plus, constitue une infraction. Tout travail doit en effet être rémunéré sous peine d’une suspicion de travail dissimulé. Et puis, comment revendiquer un meilleur salaire, un salaire décent tout simplement, lorsque le salarié accepte de travailler gratuitement un certain nombre d’heures par semaine et par mois ?
Il s’agit bien entendu, la plupart du temps, d’une volonté de bien faire des salariés devenus ainsi, bien malgré eux, le plus souvent, “bénévoles” mais, peut-on, au titre de la conscience professionnelle et du souci du devoir, cautionner, parfois au prix de sa santé et de son emploi une situation aberrante de sous-effectif, de manque d’anticipation et de course excessive à la rentabilité ? La réponse se trouve dans la question.
Nous invitons les salariés vivant pareille situation à nous contacter rapidement afin que nous puissions mener une visite sur site, établir un certain nombre de constats et diligenter les solutions les mieux adaptées à chaque situation (CHSCT extraordinaire, droit d’alerte, Médecine du travail…).
Ecrivez-nous en toute confidentialité à :
L'épuisement professionnel peut pousser au départ un salarié,… il peut aussi le pousser au suicide ou dans le cas inverse et la direction devrait s'en inquiéter, le pousser à l'homicide de son responsable, il y'en a tous les mois dans ce pays, ce n'est pourtant pas quelque chose d'exceptionnel…
Alors je ne suis pas tout seul à faire du travail gratuit et le PDG de la boite va comme même à l'Elysée dire que le SMICARD de la boite sont trop cher, SMIC divisé par 110h, ça fait jamais qu'un tiers SMIC…
Et vous allez faire quoi, les faire poursuivre,
>> le travail gratuit est une faute grave <<
même si vous ne le vouliez pas, même si vous ne voulez ne faire qu'un rappel à la loi, vous allez licencier, briser des carrières professionnels, obliger ces salariés à se reconvertir dans d'autres métiers, s'il ne se suicide pas, parce que c'est ce qu'il arrivera, c'est toujours ce qui arrive quand quelqu'un se fait virer pour faute grave…
Vous l'expliquez comment à votre futur patron ? "ha bah j'ai perdu mon poste parceque je travaillais gratuitement" Il ne sera pas embauché (parceque le patron a une obligation légale de s'assurer que ledit futur employé n'ai pas ce comportement, hors il l'a déjà eu…) et même comme intérimaire…
De plus, il n'y a même pas besoin du chef d'entreprise pour casser un contrat sur ce motif, le juge seul peut se saisir et casser le contrat, n'importe quel salarié peut saisir le tribunal social pour faire casser le contrat d'un collègue sur ce motif sans passer par la direction.
N'importe qui même un passant ayant constaté la faute peux faire casser un contrat pour travail gratuit…
Sachant que parfois ce travail gratuit permet de faire les paies des intérimaires ou d'essayer que les chiffres sur lesquels les variables des commerciaux sont calculés soient plus ou moins justes, on va rigoler, si on le supprime d'un coup…
Puisque vous êtes abonné à la RF, vous trouverez tout s'y rapportant dans les news de la RF entre Juillet et Septembre 2014.
Vous savez ce que c'est que d'avoir des dizaines de personnes qui vous appel en pleurant tous les jours, parceque leur EDG sont faux et qu'ils ne vont pas toucher l'ensemble normal de leur salaire, comprendre moins du SMIC ? Est-ce qu'il faut les laisser tomber, au prétexte que la direction n'en n'a rien à foutre et que ça les arrange de pouvoir verser moins de salaire et en ayant toujours sur des comptes d'attente les recettes clients ? Et vue le taux de turn over et l'impact des frais fi, même s'il y'avait des régu. ils ne les verraient même pas ! Les RH n’envoie pas de chq de rappel de salaire aux ex-adecco je vous signale.
Interdiction de faire des heures supp. au delà du contingent légal = Licenciement et poursuite par caisse sociales
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCode.do?idArticle=LEGIARTI000006904876&idSectionTA=LEGISCTA000006190002&cidTexte=LEGITEXT000006072050&dateTexte=20100531
Refus du salarié de faire des heures supp. = Licenciement
http://blog.lawcracy.com/2014/03/27/que-faire-en-cas-dheures-supplementaires-non-payees/
Interdiction de faire des heures supp. sans autorisation de l'employeur sinon = Licenciement
http://www.netpme.fr/info-conseil-1/droit-travail/gestion-personnel/temps-travail/actualite/39933-heures-supplementaires-opposition-employeur
Interdiction de travailler durant les congés payés = Licenciement et poursuite par caisse sociales
http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?cidTexte=LEGITEXT000006072050&idArticle=LEGIARTI000018486709&dateTexte=&categorieLien=cid
Une synthèse
https://www.associatheque.fr/fr/fichiers/focus/Focus_cumul_emplois_salaries.pdf
C'est un peu de mauvaise foi ces cas d'espece!
en l'occurence pour la seule que j'ai lu, il est mentionné que le fait de faire des HS alors que l'employeur a exigé plusieurs fois de suite de ne pas en faire d'heure sup (pour etre probablement payé plus) peut etre sanctionné!
et c'est normal car quand on te dit fait 35 h tu en fais pas .39h pour exiger ensuite d'etre payé 39^^
Le temps de travail doit être payé c'est la loi.Si certains veulent travailler gratos c'est leur problème mais la loi c'est la loi