Les négociations annuelles obligatoires (NAO) 2015 pour déterminer les conditions de rémunération en 2016 ont débuté mercredi dernier, le 23 septembre. A noter qu’il est exceptionnel que ces négociations démarrent de façon aussi précoce. Est-ce un bon présage ? L’avenir nous le dira assez rapidement.
Bien sûr, la direction a insisté sur l’aspect confidentiel de ces négociations mais à les en croire, tout serait toujours et partout confidentiel. Nous vivons donc, faut-il penser, dans un monde de confidences et de secrets. L’idéal serait-il sans doute de pouvoir compter sur des élus ayant pris le parti de se taire absolument et définitivement.
Ceci dit la première réunion fait plutôt office de réunion de cadrage et l’on y détermine en principe les éléments dont vos élus ont besoin pour suivre la négo et le calendrier des réunions à venir. Aucune révélation n’est autorisée, ni d’ailleurs possible à ce stade du processus. Difficile de savoir si un piquant oursin se cache toujours au fond de la poche de la direction ou si son portefeuille y est indéfectiblement rattaché par un puissant élastique.
A la double question rituelle de savoir si une enveloppe budgétaire a été dégagée pour ces NAO et si une augmentation générale des fixes nous évitera une huitième année de blocage, il ne nous a rien été répondu pour le moment.
Toutes ces considérations viennent limiter les enthousiasmes un peu prématurés autour du fameux rapport Combrexelle préconisant d’octroyer la priorité des accords d’entreprise sur la législation. La volonté affichée de laisser davantage de place aux syndicats de salariés et d’employeurs pour qu’ils
définissent eux-mêmes certaines des règles applicables dans les entreprises procède sans doute d’un bon sentiment mais les N.A.O. démontrent année après année, les limites de ladite négociation. A suivre donc mais quand nous constatons la réalité des salaires dans les agences nous nous disons qu’il y a urgence pour l’entreprise à commettre un geste fort envers des salariés dont bon nombre ont les yeux rivés sur les petites annonces dans l’espoir d’un sort meilleur.
définissent eux-mêmes certaines des règles applicables dans les entreprises procède sans doute d’un bon sentiment mais les N.A.O. démontrent année après année, les limites de ladite négociation. A suivre donc mais quand nous constatons la réalité des salaires dans les agences nous nous disons qu’il y a urgence pour l’entreprise à commettre un geste fort envers des salariés dont bon nombre ont les yeux rivés sur les petites annonces dans l’espoir d’un sort meilleur.
