Il s’agit bien entendu de chiffres du groupe et non de la France. Le chiffre d’affaires annoncé se situe aux alentours de 5,7 milliards d’euros et les analystes insistent sur sa nécessaire croissance pour parvenir au fameux EBITA de 5,5% qui demeure l’objectif inchangé du groupe. Ils tablent sur une nécessaire croissance de 7 à 8%.
Le seul objectif financier formulé par Adecco est d’atteindre
dès 2015 la marge EBITA visée à moyen terme, c’est-à-dire plus de 5,5%,
hors coûts liés à la restructuration. En 2014, celle-ci était ressortie
à 4,8%, au premier semestre 2015 à 4,6%. La direction avait alors
réaffirmé ses ambitions, tablant sur une accélération de la croissance
pour le deuxième semestre. Les analystes se montrent plus sceptiques, et
s’attendent en moyenne à 5,3% sur l’ensemble de l’exercice.
La nominative Adecco évolue actuellement autour de
74,15 CHF (mardi à la mi-journée), soit près de 8% de mieux que fin
2014 (nettement supérieure à la hausse des salaires.NDLR), alors que son indice de référence SMI accuse une légère
contraction. En août et en septembre, le titre a considérablement pâti
d’un mouvement de correction passant de près de 84 CHF sous la barre des
70 CHF.
Les regards seront rivés comme d’habitude sur la France, principal
marché du groupe. L’Hexagone n’a toujours pas atteint son rythme de
croisière, estiment les experts de la Banque cantonale de Zurich (ZKB).
L’optimisme est également contenu en ce qui concerne l’Amérique du nord,
l’autre marché de référence d’Adecco. La concurrence y a même fait état
d’un ralentissement de la dynamique au troisième trimestre par rapport
au deuxième.
Informations relevées sur : romandie.com
Demain sur ce blogue :
Adecco dans la tourmente ?
ils vont encore se servir de ça pour continuer à bloquer les salaires.Quand ça va tu touches pas et quand ça va pas tu touches pas non plus