En France, la pauvreté a légèrement augmenté en 2014
L’Insee révèle,
dans une étude publiée mercredi 23 décembre, que le taux de pauvreté a
légèrement augmenté en 2014, passant de 14 % l’année précédente, à 14,2%
des ménages français qui vivent donc avec des ressources ne dépassant
pas 1 002 euros (60 % du revenu médian) par mois et par unité de
consommation.
dans une étude publiée mercredi 23 décembre, que le taux de pauvreté a
légèrement augmenté en 2014, passant de 14 % l’année précédente, à 14,2%
des ménages français qui vivent donc avec des ressources ne dépassant
pas 1 002 euros (60 % du revenu médian) par mois et par unité de
consommation.
La pauvreté touche donc, aujourd’hui, en France, 4 millions de
ménages, familles monoparentales en tête, soit 9 millions de personnes.
Elle avait beaucoup empiré, entre 2008 et 2011, passant de 13 % à 14,4 %
des 28 millions de ménages, puis régressé légèrement, en 2012 (14,3 %)
et 2013 (14 %). Malgré cette aggravation, la France est, des pays
européens, l’un des moins touchés par la pauvreté, certes plus que la
Norvège (10,1 % en 2011) mais devant l’Allemagne (16,1 %) ou le
Royaume-Uni (16,2 %).
ménages, familles monoparentales en tête, soit 9 millions de personnes.
Elle avait beaucoup empiré, entre 2008 et 2011, passant de 13 % à 14,4 %
des 28 millions de ménages, puis régressé légèrement, en 2012 (14,3 %)
et 2013 (14 %). Malgré cette aggravation, la France est, des pays
européens, l’un des moins touchés par la pauvreté, certes plus que la
Norvège (10,1 % en 2011) mais devant l’Allemagne (16,1 %) ou le
Royaume-Uni (16,2 %).
Le chômage, principale cause
Cette dégradation se produit en dépit des mesures sociales et
fiscales, par exemple la réduction de l’impôt sur le revenu des ménages
modestes ou la revalorisation du Revenu de solidarité active (RSA) et du
minimum vieillesse, prises par le gouvernement en 2014, et sans
lesquelles le taux de pauvreté aurait encore enflé de 0,5 point (toutes mesures prises à crédit, bien entendu, au moyen d’emprunts qu’il restera à rembourser un jour ou l’autre. NDLR).
Elle s’explique essentiellement par le chômage, toujours en hausse,
et par la multiplication des périodes d’inactivité des travailleurs en
contrat à durée déterminée ou en intérim, l’économie française manquant
tout bonnement de croissance. Contrairement à ses voisins italiens,
allemands ou anglais, la France n’a pas, pour tenter de résorber le
chômage, choisi la voie de la baisse du salaire horaire, qui n’est donc
pas en cause dans ces constats.
et par la multiplication des périodes d’inactivité des travailleurs en
contrat à durée déterminée ou en intérim, l’économie française manquant
tout bonnement de croissance. Contrairement à ses voisins italiens,
allemands ou anglais, la France n’a pas, pour tenter de résorber le
chômage, choisi la voie de la baisse du salaire horaire, qui n’est donc
pas en cause dans ces constats.
Accentuation des inégalités
Triste corollaire, les inégalités
s’accentuent légèrement, selon le coefficient de GINI** : en 2014, il
atteint 0,295, en hausse de 0,04 point, en un an, alors qu’il s’était
stabilisé à 0,303, entre 2010 et 2012, suite à une hausse brutale en
2010.
Source : Le Monde.fr