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| Gaffe à votre larfeuille ! |
…Et reprendre c’est voler. La formule, vieille comme le monde est connue mais la direction ferait bien de s’en inspirer. Un système de rémunération bien ficelé devrait éviter tout trop-perçu en appliquant simplement un système de régularisation régulière à l’euro près.
Malheureusement, ce n’est pas toujours le cas et force est de constater qu’ici et là des salariés se voient reprendre une partie de la maigre part variable qu’ils avaient perçue au prétexte qu’elle serait supérieure à leur dû.
Sur le principe même, déjà, c’est particulièrement choquant. Dans le contexte d’une entreprise qui a gelé les fixes, congelé même, voire cryogénisé depuis une dizaine d’années, la part variable de rémunération représente la seule possibilité pour les salariés de mettre un peu de beurre dans les épinards. De plus, une banale régularisation à posteriori supprime, en toute logique, définitivement la notion de trop-perçu inhérente à toute projection en la matière. Rien de bien compliqué et cela s’est toujours pratiqué.
Comment expliquer alors que certains salariés soient aujourd’hui victimes d’une récupération de trop-perçu ? La démarche est totalement anormale, d’autant plus qu’il est totalement impossible au salarié de valider avec précision ses EDG et d’estimer précisément sa rémunération. La moindre erreur dans les estimations de rémunération devrait évidemment rester à la charge de l’entreprise. Un peu culotté quand même de demander à un salarié qui peine tout juste à boucler ses fins de mois de rendre un argent qu’il a dépensé mais qu’il n’aurait pas dû percevoir au prétexte d’une estimation erronée.
Nous demandons donc l’amnistie permanente et systématique des trop-perçus, l’entreprise ayant à supporter le coût de ses erreurs en matière de salaire.
ah oui….c'est la bonne nouvelle que j'ai eu en rentrant de congés…je dois reverser plus de 470 euros hors amnestie royale de 150 euros…Magnifique ce système de rémunération qui inscrit dans les textes qu'un salarié puisse devoir rembourser du salaire à son employeur.
Les trop perçus ont toujours exister mais les montants étaient repris sur les prochains variables … (avec amnistie soit à la fin de l'exercice civil, soit après 12 mois selon les évolutions de règles)
Pour ceux à qui cela arrive (ponction des trop perçus), est-ce que ce sera " la goutte qui fait débordé le vase".
Vont-ils faire remonter leur mécontentement? Pour la plupart, ils baisserons la tête comme ils le font depuis longtemps car Adecco leur a mis dans la tête, en ne leur accordant aucune reconnaissance, qu'ils ne valaient que ce qu'on leur donnait.
Je quitte Adecco sous peu et j'ai retrouvé un poste à la concurrence en ….. une semaine.
Maintenant je comprends que cela dépend de la personnalité de chacun. Mais je voyais trop mes ex-collègues toujours se plaindre en "off" et baisser les yeux face à la Direction.
L'objectif de celle-ci est claire: se prétendre le n° 1 des RH en y mettant les formes (des filiales pour le moindre secteur,une informatique à faire pâlir la NASA,des objectifs "sociétaux",…)
Mais dans le fond: un personnel agence démotivé, plus de "barreurs" que de "rameurs" et dans les faits une entreprise qui ne fait que répondre aux exigences d'actionnaires étrangers (optimisation sur les allègements avec directives pour décaler les fin de mission au détriment des intérimaires, mise en place d'un système de variable pour avoir des salariés permanents low-cost).
Maintenant, me direz-vous que faire?
Notre métier fait que chaque agence et donc chaque équipe agence sont isolées. Nous, ou plutôt maintenant Vous, aviez réussit à vous mobiliser lors du passage à la CT. Je pense qu'en 2017, tout le monde sera de nouveau mobilisé .
En effet, avec ce système au budget, la Direction a gagné sur 2 plans: d'abord elle va récupérer de l'argent sur les agences qui "dégageaient" le plus et ensuite elle s'est acheté la "paix sociale" avec celle qui ne "dégageaient" rien. Ces dernières étant les plus nombreuses, elles viendront soutenir les autres l'année prochaine quand Adecco leur demandera d'être en positif.
Voilà encore un peu de patience avant un grand mouvement chez Adecco. D'ici là la démotivation des permanents, l'instabilité des équipes servira les autres.