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| L’a-t-elle seulement lue ? |
Le 21 juillet dernier, au cœur de l’été, période idéale pour l’accomplissement de fourberies diverses et variées – bien souvent des hausses tarifaires -, l’Assemblée nationale et le Sénat adoptaient la loi Travail.
Mais il aura fallu cinq mois de débats, de divisions et trois usages de l’article 49.3 avant d’en arriver à l’adoption de ce texte lourd de menaces sur le salariat, tant sur la notion d’inversion des normes que sur l’assouplissement des conditions de licenciement économique ou encore le forfait-jours.
Ce texte passé au forceps liguait pourtant contre lui l’ensemble des Français et organisations syndicales. Faut-il pour autant s’étonner de son adoption ? Qui, un tant soit peu informé, peut être surpris qu’un gouvernement libéral, atlantiste, mondialiste et européiste mette en forme et en application les principales directives de Bruxelles en vue de libéraliser le monde du travail ? Soyons sérieux, c‘était écrit dans le cursus de ceux qui aujourd’hui manient allègrement le 49.3. Bonnet blanc met en œuvre ce que blanc bonnet n’a pas pu, su ou osé réaliser. Et ce dernier se prépare à poursuivre et à compléter l’action de bonnet blanc.
Il va falloir maintenant assumer toutes les conséquences de ce texte qui fragilise encore les salariés au nom d’un réalisme économique dont nous savons qu’il ne soucie que de rentabilité et de compétitivité et fort peu du salariat résiduel qu’il piaffe d’impatience de remplacer par la machine.
Pour accéder au texte intégral de la loi Travail, cliquer ici
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En même temps, ça se passe de commentaires, non?
Juste un peu plus de précarité en France!
Des patrons d'entreprises, qui prendront certainement plein de risques pour monter leur société mais qui n'en prendront plus pour en sortir les compétences, salariés qu'ils auront embauchés et qui pourtant auront contribué au développement de leur activité.