Le nouveau visuel Adecco contre la discrimination appelle quelques remarques bienveillantes et de bon sens.
Il s’agit à priori d’un élément de sensibilisation contre la discrimination liée aux apparences physiques et, en l’occurrence, à l’acceptation par l’employeur des tatouages visibles.
Première remarque : sous nos latitudes, la présence de lémuriens dans les hôpitaux et cliniques se fait plutôt rare. Ces charmants petits primates évoluent plutôt dans des contrées au climat plus clément. Osons l’hypothèse qu’il y à, à l’hôpital ou ailleurs, nettement plus de tatouages que de lémuriens.
Ensuite, on ne peut pas dire que, sur la photo tout au moins, la toubib semble particulièrement rebutée ni révulsée par les tatouages du jeune interne ou infirmier. Son visage n’exprime pas d’effroi particulier, bien au contraire…
Notons au passage que si le tatouage constituait réellement un frein à l’embauche, les statistiques du chômage prendraient une tournure dramatique tant la pratique s’est répandue ces dernières années..
Enfin, qui se soucie vraiment de la discrimination anti-lémuriens quand on voit la pauvre bestiole cachée et visiblement terrorisée sans que l’on sache bien si c’est par le félin ou par les avenants soignants ?
