Burn-out : quand la Haute autorité de la santé montre sa méconnaissance de la santé au travail
La HAS vient de sortir une analyse du burn-out remarquable par sa méconnaissance du problème !
Le concept du burn-out aurait deux défauts principaux :
- Ce n’est pas une maladie spécifique avec un marqueur biologique spécifique, c’est un syndrome,
- Il existe des facteurs personnels qui peuvent influer sur son apparition.
Pour la CFE-CGC ces deux arguments sont irrecevables, en effet :
- La première maladie professionnelle au tableau est un syndrome :
anémie, colique au plomb, pathologies neurologiques et maladies rénales… - Les facteurs personnels existent pour un grand nombre de pathologies professionnelles.
Mettre en avant les facteurs personnels c’est faire un pas vers la
déconstruction du principe de la présomption d’origine : un cancer chez
un travailleur de l’amiante pourrait être dû au tabac…
déconstruction du principe de la présomption d’origine : un cancer chez
un travailleur de l’amiante pourrait être dû au tabac…
Demain, comme pour le burn-out, les salariés devront apporter la
preuve que leur pathologie professionnelle est essentiellement due au
travail.
preuve que leur pathologie professionnelle est essentiellement due au
travail.
Le burn-out existe, nous l’avons rencontré, il fait le lit des arrêts
de travail longue durée et des reconnaissances en invalidité maladie
(financées par la collectivité) mais aussi de l’inaptitude et de la
perte d’emploi.
de travail longue durée et des reconnaissances en invalidité maladie
(financées par la collectivité) mais aussi de l’inaptitude et de la
perte d’emploi.
Curieusement le gouvernement belge l’a introduit dans son Code du travail, il existerait donc mais uniquement chez nos voisins…?
Inscrire le burn-out sur le tableau des maladies professionnelles est une nécessité pour des raisons essentielles :
- C’est rendre justice aux victimes,
- C’est faire assumer le coût aux entreprises qui le génèrent. Les pathologies psychiques liées au travail coûtent 617 milliards d’euros aux européens,
- C’est faire gagner de la compétitivité aux entreprises : 13 euros de
retour d’investissement pour chaque euro investi dans la prévention des
risques psychosociaux (rapport EU-OSHA), - C’est obliger les entreprises à s’attaquer enfin à la prévention de
l’épuisement professionnel. Elles s’abritent pour l’instant sous le
parapluie des facteurs personnels tendu par la HAS et offrent
gracieusement à leurs salariés des séances d’ostéopathie… La surcharge
de travail, les horaires à rallonge des forfait-jours, le ranking…
Sous le tapis de l’Assurance maladie !!!!
Pour la CFE-CGC la priorité n’est pas de panser les plaies mais de prendre, enfin des mesures de prévention du burn-out.
Source : site confédéral CFE-CGC
Chez Adecco le burn oui n'est pas un sujet auquel on s'attaque non plus ! On feint de l'ignorer, tout juste se cache t'on derrière la loi si besoin. Et on envoie des enquêtes qu'on ne prend pas en compte. De toute façon si l'un de nous ne rentre plus dans le rang, on va essayer de l'éjecter vite fait bien fait. Il font ch… ces collaborateurs. Vaut mieux les virer comme ça aucun cas n'existe plus jusqu'au prochain ! On recommencera à ce moment là. Heureusement que les poubelles existent !
On sait que des collaborateurs ont été sortis ces dernières semaines. Je doute que les départs soient volontaires. Jusqu'où aurait été l'entreprise pour les casser?
C'est impressionnant de voir la «connerie humaine» et jusqu'où elle peut aller. Le Burn-out doit être reconnu. La situation de stress que peut connaître les collaborateurs d'une entreprise ne doit pas être cachée.
Adecco se dit leader des ressources humaines, leader peut-être sur plusieurs zones géographiques mais dans les faits, leader des magouilles pour faire croire aux collaborateurs qu'ils sont mauvais alors que c'est bien le système qui est mauvais.
Comment peut-on demander des actions liées à de la diminution d'effectif ou encore sur le simple fait de ne plus avoir d'agences en budget négatif sans faire de casse humaine. Ca passe systématiquement par des mutations, changements de périmètre de mission, le pire: des incitations au départ ou encore des départs accompagnés.
Arrêtez de nous prendre pour des lapins de 6 semaines.
Alors pourquoi lorsque votre CHSCT mène une enquête officielle et demande à la Direction d'organiser une inspection… plus personne ne veut parler !
Il s'agit aussi d'un problème de posture de nous autres salariés. Si personne ne veut se mobiliser, si personne ne veut nous suivre alors il vous appartient d'arrêter de vous plaindre.
Pour celles et ceux qui souhaitent faire bouger les choses, entrer en contact avec vos représentants au CHSCT.
La réponse est simple, parce que tout le monde a peur à son job. L'inconfort est tellement confortable et puis il faut reconnaître une certaine hypocrisie. On préfère faire des tweets pour montrer qu'on embarque des collègues à RG et montrer que tout va bien, alors que dans les belles brochettes présentées, certaines et certains subiront tôt ou tard la foudre.
question : à quel numéro je transferts les appels de mes intérimaires concernant la demande de participation ? lamentable, à Roberto D: cela lui ferait prendre conscience que son salaire est réalisé par les agences !
question: est ce que l'accord sur l'ocde va modifier les règles de calcul pour le Groupe Adecco puisque cela va éviter les magouilles financières en Suisse chez nous pour éviter de payer des impôts et avoir le juste retour des bénéfices en agence !