Ça y est, c’est reparti pour l’opération de communication “CEO for one month“. D’après mes souvenirs en langue de George Clooney, cela doit signifier “PDG pour un mois”. Le dépôt des candidatures touche à sa fin puisqu’il s’agissait aux prétendants d’adresser leur demande de participation en bonne et due forme entre le 6 et le 20 février. Demain, les dés seront donc jetés.
Bien que le poste soit on ne peut plus précaire, belle aventure pour un étudiant désireux de découvrir, et par la grande porte, le monde de l’entreprise. Au programme, outre l’indicible félicité d’accompagner au quotidien notre PDG, se succèderont accompagnement sur des rendez-vous clients, rencontres d’institutionnels et de décideurs économiques, prise de parole lors d’évènement internes et externes, participation aux comités de direction… Comme chaque année, nous déplorons bien sûr qu’aucune sensibilisation, ni rencontre avec les représentants du personnel ne soit au programme. Il s’agit forcément d’un parti pris, celui d’afficher une entreprise au dialogue social au mieux accessoire, au pire inexistant. Dommage, mais est-ce surprenant pour autant ?
Le processus de recrutement prévoit la passation de tests de logique, de personnalité, serious game – littéralement “jeu sérieux”, sorte de démarche très tendance visant à une improbable combinaison de ludisme et de pédagogisme – et enfin intronisation dans le Saint des saints avec une participation aux Comités de direction
Puis, les 14 finalistes vivront deux jours d‘assessment, l’expérience dite du Boot camp (il existe de très bons sites de traduction sur le Net) du 14 au16 mai 2018. Il faudra nous apprend-on s’y dépasser et révéler son potentiel au travers d’épreuves individuelles ou par équipes, afin d’évaluer la capacité d’adaptation et de s’inscrire à un collectif.
Ben dis donc, tout ça pour être PDG un mois ! On n’ose même pas imaginer par quoi il faut passer pour y faire souche !
Moi mais à quel prix?
Y a moyen d'être prolongé ?