Le marché a cessé de progresser et,selon notre Président, il stagnerait aujourd’hui à zéro. Le hic c’est que les budgets ont été établis sur une base ambitieuse de +10%. Le second hic, c’est que 25% de la rémunération variable dépend de l’évolution d’un chiffre d’affaires qui commence donc à décroître. C’est une nouvelle baisse annoncée des rémunérations qui se profile à l’horizon.

Par ailleurs, la direction impose, sans grand souci des contraintes et réalités particulières des agences, un arrêt des CDD et des alternants, réduisant les équipes des agences à leur plus simple expression. Dans certaines de ces agences, il est tout à fait possible et même souhaitable d’arrêter le CDD dont la présence ne se justifie plus mais dans telle autre le retrait d’un collaborateur s’avère néfaste pour l’activité et rend les conditions de travail insoutenables. Il aurait au moins fallu prendre pareille décision au cas par cas.
En visitant les agences, nous sommes de plus en plus frappés par l’inquiétante précarité y régnant. Un CDD en fin de contrat par ci, un CDI fraîchement arrivé par là, un autre en congé ou en maladie, l’essentiel des équipes étant constituées de stagiaires et d’alternants. Le miracle permanent c’est que, on ne sait trop comment, l’entreprise continue à fonctionner et à générer des profits. Tout cela semble fragile mais ça tient, au détriment du bien-être et des conditions de travail. Et bien entendu dans rémunérer au réel les heures travaillées. Nous avions déjà mentionné sur ce blog l’effrayant taux de CDD dans l’entreprise, s’établissant aujourd’hui à plus de 40% (alternants compris, bien entendu), ce qui signifie que près d’une salarié permanent sur deux est aujourd’hui précaire et peut être arrêté à la fin prévue de son contrat.
Au delà de ce constat évident mais peu rassurant, il est évident que l’entreprise s’organise pour fonctionner avec beaucoup moins de salariés dans les deux à trois ans à venir. Un récent Codir de rentrée aurait même évoqué un sureffectif immédiat de 200 salariés, nombre qui correspond parfaitement à notre pronostic publié dans un récent tract. Plus que jamais, ne restez pas isolés, rejoignez le syndicat catégoriel entièrement dédié aux cadres et à l’encadrement.

6 Commentaires

  1. Que dire : nous avons fait une année exceptionnelle en 2017 sur un marché porteur, sauf que là ils ont vu 2018 aussi bien que 2017 : faux, on a pas arrété de leur dire que le marché allait se croiser en avril et bingo : des budgets fixés en dehors de la réalité de l'évolution du marché ! p….. il ne faut sortir de St Cyr pour faire des prévisions réalistes : écoutez un peu le réseau !! et après on va nous dire que c'est nous qui avons fixé nos budgets ! oui bien sur ! et je fume aussi la moquette !!! disons que maintenant on paye les conséquences de nos économistes nationaux qui ne vont pas sur le terrain ! ah tient on va recevoir le GPTW : oh mon dieu ! paniques à bord !!!!

  2. il y a aussi les budgets qui font que les équipes dont démotivées !!! de toute façon vue le budget fixé c'est impossible à atteindre donc on fait le minimum, voilà l'effet des budgets en agences ! ce que veulent les permanents c'est du cash tout de suite et non un lissage des rem ! quand tu vis avec 1400 – 1600 € net et oui c'est la réalité qu'est ce que tu peux dire à tes équipes ! la carotte aujourd’hui n'est plus atteignable et le système a complètement bloqué la motivation, 1-2- soleil on va dans le mur 🙂 et ça se voit aujourdhui

  3. on recrute, on recrute et hop on supprime !
    ba pourquoi on fait pas des cdi tt à nos permanents 🙂 un coup en agence, un coup chez nos clients, un coup sur un chantier , un coup en agence

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici