Deauville,
Le 11 octobre 2018
Alors
que les interrogations autour de l’entreprise et de son mode de
gouvernance n’ont jamais été aussi fortes, la CFE-CGC a réuni pendant
trois jours ses militants
en Université d’automne pour construire la vision du futur que
l’organisation souhaite porter.
Du
9 au 11 octobre 2018, au CID de Deauville, près de 350 militants ont
échangé sur la place de l’humain au cœur de l’entreprise.

Dans la continuité du cycle de conférences « Y voir clair » axé sur
l’avenir de l’entreprise et du travail, des auteurs, experts et
entrepreneurs sont intervenus pour nourrir les réflexions des militants
autour de questions capitales : Quels défis à relever
pour s’inscrire durablement dans une organisation bousculée par
l’impact du numérique et de l’intelligence artificielle ? Comment
répondre aux attentes et au positionnement des jeunes générations ?
Quelle place pour le dialogue social et les représentants
des organisations syndicales dans ce paysage rénové et inédit ?
Au
cours de cet événement structurant pour le syndicat des cadres, les
militants venus de tous les horizons de la confédération se
sont réunis en « ruches » pour faire émerger des idées autour de 3
thématiques centrales pour l’entreprise : la gouvernance, les
générations Y et Z, et la technologie avec l’Intelligence artificielle
et le big data.

Une
dizaine de questions ont été traitées parmi lesquelles : Pourquoi la
question de la gouvernance est-elle centrale dans l’évolution
de la notion d’entreprise ? Comment faire évoluer le mode d’interaction
syndical, pour s’adapter aux codes des jeunes générations ? Comment
favoriser une implantation socialement acceptable de l’IA dans les
entreprises et comment la sécuriser ?
Partant du constat que les entreprises s’étonnent de ne pouvoir recruter,
le président de la confédération a réaffirmé le rôle essentiel des syndicats pour
se réapproprier le sujet de l’entreprise trop longtemps laissé aux mains des dirigeants d’entreprises.
Pour François Hommeril : « L’entreprise
a perdu du sens et des valeurs, parce que tout a été définitivement
concentré sur les intérêts financiers pour le capital.
Or sans capital humain, il n’y a pas d’entreprise. La valeur du capital humain est dans la diversité des individualités qui le compose.
L’entreprise peut être un lieu d’épanouissement, à condition bien sûr qu’elle nous propose un projet qui a du sens. »

A
l’issue de ces 3 jours, la CFE-CGC publiera des Actes et poursuivra ses
réflexions dans les fédérations pour que l’organisation
puisse répondre aux attentes des salariés dont elle porte la parole
dans l’entreprise et dans les fonctions publiques. La poursuite de ces
réflexions s’inscrira dans la préparation du prochain Congrès qui se
tiendra à l’automne 2019 à Deauville.

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