Cadres et non cadres sont de plus en plus pressurés quelle que soit leur affectation : Onsite, Middle-Office, Solutions, PME…, même si nous prenons le parti d’évoquer davantage le sort des cadres puisque telle est la vocation de notre syndicat catégoriel.
Le cadre Onsite doit impérativement être, au choix, un mouton à cinq pattes, un homme-orchestre ou l’une des déesses hindoues aux bras multiples. Comme en agence et même pire, il subit une pression continue sur de multiples indicateurs et certains en arrivent d’ailleurs à parler de “harcèlement statistique”. Pris en étau, il doit répondre à la double contrainte d’une relation client exigeante et de tous les instants et des impératifs de sa fonction chez Adecco, jusqu’à parfois presque en oublier lequel est véritablement son employeur.
Bien souvent, il a beau être cadre, il demeure désespérément seul, appuyé dans le meilleur des cas par un alternant plein de bonne volonté ou un bout de CDD dans de rares cas mais qui ne suffit évidemment pas à répondre aux exigences de la situation et du client. Comme les heures supplémentaires ne sont pas rémunérées, c’est tout bénéfice pour l’entreprise et le cadre Onsite a fait sien, bien malgré lui, le slogan “travailler plus pour gagner moins !”. Il travaille aux limites de ses forces et résistance nerveuse avant de se démettre, épuisé et souvent écœuré.
Rester isolé, c’est se contraindre à subir jusqu’à épuisement et inéluctable sortie. C’est ce qu’il se passe dans 100% des cas. Mais il n’y a pas de fatalité, rejoignez la CFE-CGC, le syndicat des cadres et de l’encadrement.
On site est une fumisterie depuis le lancement pour plumer le réseau, aucune ouverture en directe, aucune démarche commerciale de développement, division des frais de personnels et des résultats pour moins de rétribution