Même celui à quatre pattes se fait rare…

Des problèmes, il y en a et pas qu’un peu… Mais lorsqu’on demande à nos collègues cadres et non cadres quel est aujourd’hui, selon eux, le plus important problème à affronter dans le cadre de leur mission, la réponse est, un peu plus d’une fois sur deux: le “sourcing”. En clair, c’est la capacité à trouver des candidats pour répondre aux demandes des clients. Le marché a beau commencer à se tasser dans la plupart des régions et des secteurs d’activité – comme nous l’avons prévu et annoncé à plusieurs reprises – il s’avère toujours aussi problématique, malgré le chômage de masse, de trouver les intérimaires adaptés à la demande.

Soit c’est d’un manque de qualification qu’il s’agit, soit d’une qualification et d’une expérience insuffisantes, soit, de la pousse invalidante d’un poil dru dans le creux de la main, quand il ne s’agit pas d’un véritable balai-brosse… Nous évoquons ce dernier point d’autant plus librement que la majorité des salariés rencontrés nous en parlent sans tabou. En termes plus châtiés, nous dirions que la motivation n’est pas toujours au rendez-vous….
Pareilles pénuries de main-d’œuvre qualifiée interpelle lorsque l’on sait que l’Éducation nationale représente le deuxième budget de l’État et que les réformes de la formation et de l’apprentissage s’enchainent les uns après les autres à coup de milliards depuis des décennies. Comment motiver alors les équipes Adecco à l’action commerciale et à “faire du TAC” comme on dit alors qu’elles se trouvent déjà bien en peine de fournir les commandes en cours ? Le risque d’augmenter le ratio des demandes non fournies refroidit bien souvent les ardeurs les plus spontanées.


Selon nos collègues entendus sur le sujet, il ne s’agit pas vraiment d’un manque de moyens matériels (job boards, logiciels) mais essentiellement d’une insuffisance d’effectifs sur fond de pénurie réelle de compétences. L’une aggravant l’autre puisque le temps passé à tenter de capter des candidatures de qualité est inversement proportionnel au niveau de l’offre. Moins il y a de compétences disponibles et plus la recherche nécessite de temps. CQFD. Aujourd’hui, nombre d’équipes agence (Hub, etc…) ne sont plus en mesure d’affecter aux recherches le temps nécessaires faute d’effectifs. Souvent d’ailleurs, les tarifs pratiqués ne le permettraient pas.

Il appartient à la direction de mettre en œuvre des moyens innovants, opérationnels et concrets afin de palier, partiellement au moins, à ce problème majeur.
 

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