Que dire d’un budget que 80% des agences et sites en général ne parviennent pas à atteindre ? Qu’il est trop ambitieux ? démesuré ? excessif ? présomptueux ? irréaliste ? audacieux ? inconséquent ? irréfléchi ? téméraire ?… Nous pourrions continuer la liste à l’infini mais chacun ira de son qualificatif préféré. Il n’empêche que les faits sont là et malheureusement bien là. Une immense majorité des agences, zones et Directions opérationnelles ne sont pas, à ce jour, à leur budget. Circonstance aggravante, l’entreprise n’est pas non plus dans le marché puisque l’écart avec le Prisme se confirme de mois en mois ?
Rien de bien surprenant et tout cela nous l’avons annoncé en long, en large et en travers mais une direction frappé d’autisme se refuse à entendre nos alertes, ce que nous pouvons à la limite comprendre, mais elle a aussi choisi d’ignorer les avis de l’ensemble des analystes et conjoncturistes financiers, ce qui nous semble beaucoup plus difficile à admettre. Relire notamment “Les budgets 2019 vont-ils tenir compte de la crise qui vient ?“, paru en octobre de l’année dernière ou, plus récemment “Les milieux financiers anticipent une baisse de l’intérim“, paru en janvier dernier.
Cette situation nous semble des plus sérieuses, d’autant qu’elle impacte très directement la rémunération variable, celle qui devrait permettre de maintenir un niveau de vie à peu près décent. Surtout si l’on considère le gel insensé des rémunérations fixes depuis une douzaine d’années, hormis l’unique augmentation de 30 euros durant cette période. Nous rencontrons des dizaines de collègues tout simplement écœurés de subir la régression de leur rémunération à mesure qu’augmente la charge de travail, les contraintes, les reports incessants d’informations et de données, la diminution de leurs moyens, à commencer par la baisse des effectifs, etc… Telle l’armée mexicaine, dit-on, l’entreprise ne recrute plus guère que des généraux et colonels tandis que les maigres troupes s’épuisent au front sous le feu de la concurrence.
Mais ne pas atteindre ses objectifs comporte un autre risque, tout aussi redoutable, notamment depuis les fameuses ordonnances Macron dont tout le monde semble aujourd’hui s’accommoder : ne pas atteindre son budget peut-être passible d’une mesure de licenciement pour ce simple motif et sans véritable contestation possible. Impossible, bien entendu de licencier 80% des salariés mais tout à fait réaliste de se séparer de ceux cumulant le double handicap d’être devenus indésirables et, en plus, de n’avoir pas atteint leur budget.
En synthèse, nous dénonçons un budget irréaliste puisque non atteint par l’immense majorité des agences et sites et demandons sa révision sous les meilleurs délais. Il en va de la rémunération de chacun, élément essentiel de l’emploi avec lequel nul n’a le droit de jouer.
Sans aucun doute ou alors c'est souvent la même question : sont-ils si bêtes que ça pour ne pas suivre les alertes des économistes ?
c'est tout simplement une stratégie volontariste de la Finance ! vous vous rendez compte de l'économie que cela représente en masse salariale, c'est énorme, tout est étudié ne vous inquiétez pas, si vous avez 80% des agences qui n'atteignent pas les budgets , c'est d'autant d'économie de salaire et de charges contrairement à 2018 où plus de 80% avait dépassé leur budget avec des régules énormes pour eux et un coup salaire énorme ! même si le marché était porteur ! je suis prêt à parier que l'entreprise va gagner autant en 2019 avec 60 à 80% des agences au budget ! sauf que ce n'est pas la bonne stratégie !! il faut investir pour aller sur le terrain, repartir à la conquête commerciale et ce n'est pas la construction de fichier ciblé qui va changer quelque chose, à quand une vraie stratégie commerciale France où on relance une force frappe terrain !!! c'est pas compliqué putain ! désolé mais quand je vois les pdm qui se cassent la figure et que l'entreprise ne réagit pas et fait plutôt l'inverse ça me dégoutte ! c'est clair que pour moi suivant les budgets 2020 je ne ferai pas de cadeau, j'irai voir ailleurs même après 15 ans d'entreprises