Du 29 juillet au 23 août, rediffusion du “meilleur de l’année”
Article publié le mercredi 15 mai 2019
Article publié le mercredi 15 mai 2019
Il y a près de deux ans, dans un article au titre limpide “Les Directeurs d’agence sont au bout du rouleau”
nous décrivions la charge de travail parfois intenable du Directeur
d’agence qui voit se superposer à l’infini les procédures
administratives et informatiques tout en devant, bien entendu, continuer
à assumer ses fonctions managériales et commerciales.
nous décrivions la charge de travail parfois intenable du Directeur
d’agence qui voit se superposer à l’infini les procédures
administratives et informatiques tout en devant, bien entendu, continuer
à assumer ses fonctions managériales et commerciales.
Nous écrivions notamment “Côté
reporting, aucune des promesses d’allègement faites depuis de
nombreuses années par la direction ne semble jamais avoir été tenue. La
règle du toujours plus et de l’empilement façon millefeuille
administratif prévaut encore et toujours, bien que, selon la formule,
trop de reporting tue… sinon le salarié, tout au moins son efficience“.
Ces propos faisaient et font toujours écho à nos demandes réitérées
auprès de la direction de mener une véritable analyse et même un audit
des procédures de chaque fonction afin d’identifier et supprimer les
doublons, triplons et parfois quadruplons qui empoisonnent le quotidien
des collègues permanents. De timides tentatives ont bien été menées ici
ou là mais dont aucune n’a jamais débouché sur une réduction
significative de la tâche administrative. On aura beau multiplier les
incantations à développer le nombre de visites commerciales et d’actions
de sourcing, rien de bien sérieux n’en résultera tant qu’on ne se sera
pas attaqué sérieusement à l’inflation continue des contraintes et
procédures en tous genres qui éloignent les salariés de leur fonction
principale.
reporting, aucune des promesses d’allègement faites depuis de
nombreuses années par la direction ne semble jamais avoir été tenue. La
règle du toujours plus et de l’empilement façon millefeuille
administratif prévaut encore et toujours, bien que, selon la formule,
trop de reporting tue… sinon le salarié, tout au moins son efficience“.
Ces propos faisaient et font toujours écho à nos demandes réitérées
auprès de la direction de mener une véritable analyse et même un audit
des procédures de chaque fonction afin d’identifier et supprimer les
doublons, triplons et parfois quadruplons qui empoisonnent le quotidien
des collègues permanents. De timides tentatives ont bien été menées ici
ou là mais dont aucune n’a jamais débouché sur une réduction
significative de la tâche administrative. On aura beau multiplier les
incantations à développer le nombre de visites commerciales et d’actions
de sourcing, rien de bien sérieux n’en résultera tant qu’on ne se sera
pas attaqué sérieusement à l’inflation continue des contraintes et
procédures en tous genres qui éloignent les salariés de leur fonction
principale.
Dans le même article, nous ajoutions “Aux
reports d’information “nationaux” s’ajoutent les innombrables demandes
de remontées complémentaires émanant des diverses fonctions
transversales, chacune polarisée sur son segment d’activité, semblant
parfois ignorer le fonctionnement de l’agence dans sa globalité. Ce qui
ne minimise bien sûr nullement l’intérêt desdites fonctions
transversales auxquelles il est tout autant demandé.” Et que dire
des incessantes qualifications et requalifications de fichiers au gré
des découpages ? Et si passer d’enjeux 1, 2, 3… à cibles 1, 2, 3…
peut paraitre anecdotique et purement sémantique, la besogne constitue
en fait une charge de travail additionnelle lourde pour un gain
opérationnel restant d’ailleurs à prouver. Même en diminuant
l’obligation de 15 à 10 visites commerciales hebdomadaires, pour le
Directeur d’agence, le compte n’y est toujours pas.
reports d’information “nationaux” s’ajoutent les innombrables demandes
de remontées complémentaires émanant des diverses fonctions
transversales, chacune polarisée sur son segment d’activité, semblant
parfois ignorer le fonctionnement de l’agence dans sa globalité. Ce qui
ne minimise bien sûr nullement l’intérêt desdites fonctions
transversales auxquelles il est tout autant demandé.” Et que dire
des incessantes qualifications et requalifications de fichiers au gré
des découpages ? Et si passer d’enjeux 1, 2, 3… à cibles 1, 2, 3…
peut paraitre anecdotique et purement sémantique, la besogne constitue
en fait une charge de travail additionnelle lourde pour un gain
opérationnel restant d’ailleurs à prouver. Même en diminuant
l’obligation de 15 à 10 visites commerciales hebdomadaires, pour le
Directeur d’agence, le compte n’y est toujours pas.
Même
les beaux accords sur la qualité de vie au travail (QVT) signés par les
grandes entreprises en réponse à la loi ANI de 2013 et Rebsamen de 2015
ne suffiront pas à améliorer les conditions de travail tant que la
direction ne manifestera pas une réelle volonté de s’attaquer clairement
au problème de l’organisation du travail et à la simplification
administrative. Une telle volonté existe-t-elle ?
Cet article t’a intéressé ? N’hésite pas à en faire suivre le lien à tes collègues https://www.cfecgc-adecco.com/2019/05/les-directeurs-dagence-croulent-sous-le.html