On ne pourra pas nous reprocher de ne pas avoir alerté à temps et à contretemps sur les conséquences désastreuses pour la santé des salariés d’une surcharge de travail prolongée et des risques psychosociaux qu’elle peut provoquer. Il y va de leur santé mentale et physique.
Au cours de la première quinzaine du mois de juillet, des élus ont déclenché un droit d’alerte sur les sites des centres de services d’Orléans et de Poitiers. Le droit d’alerte consiste à informer très officiellement la direction sur la réalité d’un danger grave et imminent tout en impliquant dans la boucle l’Inspection du travail (DIRECCTE) et la Médecine du travail. La commission de santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) suivra de près les avancées de cette procédure et s’assurera de la mise en œuvre par la direction des mesures nécessaires et suffisantes pour pallier aux insuffisances et problèmes rencontrés. Dans un courrier du 29 juillet dernier, la DIRECCTE écrit d’ailleurs à la direction “(….) Je vous rappelle également qu’il vous appartient de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger les santé physique et mentale des travailleurs (article L 4121-1 du code du travail) et de garantir l’exercice régulier des fonctions des membres du Comité social et économique, sous peine de commettre le délit d’entrave puni d’une amende de 7 500 € (article L 2317-1 du code du travail“.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que Middle Office fait parler de lui et nous vous invitons à relire nos différentes alertes sur le sujet et notamment “Les Centres de services au bord de l’implosion“, “Le Middle Office en ébullition“, “Middle Office : un CCE sous haute tension“, “Middle Office : la situation s’améliore-t-elle vraiment ?“, “Où vont les Centres de services” et un certain nombre d’autres articles (voir dans la colonne de droite de ce blog le libellé “Middle Office). Maintenant c’est au tour d’Orléans, de Poitiers, de Charleville-Mézières… d’exprimer leur souffrance et leur ras-le-bol.
Au cours de la première quinzaine du mois de juillet, des élus ont déclenché un droit d’alerte sur les sites des centres de services d’Orléans et de Poitiers. Le droit d’alerte consiste à informer très officiellement la direction sur la réalité d’un danger grave et imminent tout en impliquant dans la boucle l’Inspection du travail (DIRECCTE) et la Médecine du travail. La commission de santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) suivra de près les avancées de cette procédure et s’assurera de la mise en œuvre par la direction des mesures nécessaires et suffisantes pour pallier aux insuffisances et problèmes rencontrés. Dans un courrier du 29 juillet dernier, la DIRECCTE écrit d’ailleurs à la direction “(….) Je vous rappelle également qu’il vous appartient de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger les santé physique et mentale des travailleurs (article L 4121-1 du code du travail) et de garantir l’exercice régulier des fonctions des membres du Comité social et économique, sous peine de commettre le délit d’entrave puni d’une amende de 7 500 € (article L 2317-1 du code du travail“.
Ce n’est malheureusement pas la première fois que Middle Office fait parler de lui et nous vous invitons à relire nos différentes alertes sur le sujet et notamment “Les Centres de services au bord de l’implosion“, “Le Middle Office en ébullition“, “Middle Office : un CCE sous haute tension“, “Middle Office : la situation s’améliore-t-elle vraiment ?“, “Où vont les Centres de services” et un certain nombre d’autres articles (voir dans la colonne de droite de ce blog le libellé “Middle Office). Maintenant c’est au tour d’Orléans, de Poitiers, de Charleville-Mézières… d’exprimer leur souffrance et leur ras-le-bol.
On aura eu beau changer la direction de Middle Office, les problèmes demeurent. Les mêmes qu’au mauvais vieux temps du droit d’alerte de Villeneuve d’Ascq ou de Vaux-Milieu : sous-effectifs chroniques, absence d’anticipation, charge de travail abusive, organisation flottante, salaires… La course au profit a depuis longtemps dépassé les limites du tolérable et les cas de souffrance au travail se multiplient sans que l’helvète Picsou daigne desserrer le moins du monde les cordons de sa bourse bien garnie.
Dès le début du mois de septembre, nous reviendrons sur cette affaire et sans doute sur quelques autres en suspens. La rentrée risque d’être chargée…
Depuis un bon moment là situation se dégrade. Hélas la qualité également. La charge retombe sur les agences. Il est temps que la direction ouvre les yeux. Inadmissible que ces gestionnaires gèrent 6 agences parfois et que dire de ces départs de responsable de centre de services ? Elles étaient parfois deux remplacées par une seule à présent.