Dès le 13 novembre, nous avions alerté sur les failles et dangers du nouveau système de rémunération variable, théoriquement applicable en juillet prochain.
Dans notre article “Nos inquiétudes sur le nouveau système de rémunération variable”, nous mettions l’accent sur l’extrême complexité de cet énième méthode, toujours plus compliquée, nébuleuse voire opaque et surtout déconnectée de la performance concrète des salariés. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué nous direz-vous ? Oui mais pourquoi ne pas tenter de faire simple, rien qu’une fois, rien que pour voir ?
Cela fait des années que nous déplorons les usines à gaz démotivantes qui interdisent aux salariés toute corrélation entre leurs efforts, leurs réussites, leurs échecs aussi et leur rémunération variable. Quelle motivation peut bien engendrer un système dont on ne maîtrise ni les règles, ni le lien direct avec la performance. Aurions-nous prêché en vain depuis tant d’années ?
Il semblerait bien que non et, même si nous ne pouvons aujourd’hui nous appuyer sur des annonces officielles et des preuves formelles, certaines de nos sources d’information laissent entendre que la direction pourrait bien revoir sa copie suite à nos interventions dans les instances, publications sur ce blog et aux très nombreuses critiques, parfois virulentes, remontées du réseau. Dans quelle mesure la révisera-t-elle, renoncera-t-elle au versement trimestriel du variable, au poids de la “Family” ? Nous n’en savons rien pour le moment. L’éventuel nouveau système ira-t-il jusqu’à changement de nom du projet ? Ou ne s’agira-t-il que d’un simple toilettage de l’ordre du cosmétique ? Beaucoup de questions pour l’instant et trop peu de réponses.
Quoiqu’il en soit, nous réitérons, une fois encore, notre souhait d’un système de rémunération variable équitable, simple, lisible, motivant, conçu pour garantir à chaque salarié une corrélation évidente entre les efforts fournis, les résultats obtenus et la rémunération variable perçue. Cela s’entend, bien entendu dans le cadre de budgets et d’objectifs réalistes, en phase avec le marché et la conjoncture.