Plus qu’une semaine pour signer les fameux avenants de rémunération, tout au moins pour ceux à qui il est encore demandé (avec grande insistance…) un avis écrit. Chacun fera ce qu’il voudra et comme il pourra et nous pensons avoir tout dit sur le sujet. Pour 2021, les conséquences d’une éventuelle signature sont nulles et sans frais puisqu’à l’issue d’un comparatif entre le système actuel et le nouveau, le signataire bénéficiera de la formule la plus avantageuse. Appât intéressant qui permet au moins de finir l’année plutôt sereinement. En 2022, les nouveaux critères et calculs s’appliqueront en fonction de quelques inconnues de poids dont un budget inestimable à ce jour, une évolution des parts de marché impossible à anticiper et les performances d’une “Family” plus ou moins performante.
Le premier trimestre sera bien entendu rémunéré au fixe compte tenu du délai trimestriel retenu pour le versement de la part variable. A ce sujet, nous attirons l’attention de tous nos collègues sur les incidences d’un paiement trimestriel de cette partie variable de rémunération. Selon la date d’arrêt-maladie ou maternité la rémunération sera fortement impactée par ce délai. Imaginons un arrêt maladie en avril, par exemple. La rémunération prise en compte à 50% par la Sécurité sociale complétée par Adecco sera calculée sur le salaire des trois derniers mois, c’est-à-dire sur le fixe. Attention à ne pas tomber malade ou à s’arrêter pour maternité n’importe quand car les conséquences financières s’avèrent loin d’être neutres.
Ce point essentiel ne nous a bien entendu pas été soulevé par la direction mais c’est une régression supplémentaire qui, tôt ou tard, impactera le niveau de salaire de la plupart des salariés aussi vrai que nul ne peut présager de sa santé. Avec un paiement différé du variable, la direction joue la trésorerie, nous laissant le soin de désépargner si besoin mais avec ce point ce sera, en plus, la double peine en cas de problème de santé ou de maternité.
L’autre clause inimaginable que nous avions déjà évoquée porte sur le 13ème mois se transformant sournoisement en prime de fin d’année pour les collègues ex-Adia peu regardants ou ayant signé en confiance leur avenant. Qui peut penser un instant que cette clause soit ainsi mentionnée par négligence ou erreur ? Réponse hallucinante de notre direction : il suffira à chaque salarié ex-Adia de réagir pour que soit pris en compte le maintien de son 13ème mois. En d’autres termes, pas vu pas pris et seuls comptent les écrits.On pourra toujours vous opposer l’avenant signé incluant acceptation d’une prime de fin d’année et non d’un 13ème mois. Éthiquement moyen et même bien en dessous de la moyenne…
En aucun cas la signature de l’avenant n’entrainera la perte du 13ème mois pour les ex-Adia.
J’y crois pas du tout.
13ème Mois => Prime de Fin d’année
Si tu quitte l’entreprise en juin : tu auras 6/12 de ton 13ème mois mais 0€ de ta prime de fin d’année
CQFD
Transformé le 13ème Mois en prime de Fin d’année = Plus de versement de la quote-part si le départ a lieu dans l’année