Nous espérons que vous avez passé la meilleure période estivale possible malgré un contexte inédit et souvent anxiogène. L’été et ses congés sont souvent l’occasion privilégiée de resserrer les liens familiaux et amicaux, de s’adonner à l’exercice, au sport même, à ses passe-temps préférés, de voyager, lire, s’instruire, visiter, se dépayser, faire des rencontres. Puis avec la rentrée, le quotidien fait bien vite valoir à nouveau ses droits et l’on retrouve toujours trop vite les problèmes et difficultés que l’on croyait avoir presque oubliés.
Le contexte sanitaire et les tergiversations de l’exécutif ne sont évidemment pas de nature à rassurer, guère plus l’intensification de la campagne d’injections de thérapie génique largement prodiguées dans la population mais dont l’efficacité n’a pas fini d’alimenter les débats. La valse-hésitation entre “distanciel” et “présenciel” n’a pas fini de perturber les organisations et notre quotidien. Et pourtant, “the show must go on” et il nous faut continuer à remplir nos missions exigeantes avec toujours davantage de contraintes et de précautions. Côté gouvernance, le tourniquet des nominations-éjections de cadres supérieurs se poursuit à un tempo soutenu, loin de notre quotidien et de nos réalités et sans que l’on comprenne bien à quoi rime pareil jeu de chaise musicale tout en imaginant son coût astronomique. La précarité des fonctions du CODIR suggère même qu’il n’en faille plus recruter les membres qu’en contrat à durée déterminée. Ce serait plus simple à gérer. Un contrat de six mois renouvelable devrait amplement convenir.
Pendant ce temps, loin de tout cela, dans la vraie vie des agences, les mêmes difficultés perdurent, que ce soit le sous-effectif, la saturation administrative et numérique, le manque d’autonomie et, bien entendu, des rémunérations souvent faiblardes. Trop tôt bien entendu pour évoquer les budgets 2022, bien sûr, mais comment ne pas penser aux conséquences du nouveau système de rémunération dès lors qu’aura expiré la mesure garantissant l’application du calcul le plus avantageux entre l’ancien système et le nouveau. Les différés de paiement de la partie variable deviendront une réalité qui risque de poser pas mal de problèmes de trésorerie à nos collègues signataires de l’avenant. Comme toujours nous serons bien entendu à leurs côtés.
Ces réserves et constats exprimés, nous souhaitons à l’ensemble de nos collègues cadres et non cadres une très bonne reprise.