Le communiqué paru dans Zonebourse lundi dernier est pour le moins laconique : “Adecco indique lundi soir avoir procédé à sa réduction de capital, validée en assemblée générale en avril dernier. Le géant zurichois du placement de personnel a ainsi annulé 1,4 million de ses propres actions, précise le compte-rendu. Le capital-actions enregistré se compose encore de quelque 168,4 millions d’actions d’une valeur nominale de dix centimes chacune, pour un montant total de 16,84 millions de francs suisse”.
Mais pourquoi donc une société ou un groupe se met-il donc à réduire son capital ? D’autant que ce n’est pas la première fois. On se souvient du colossal emprunt de groupe Adecco pour un montant de 480 millions de francs CHF, destinés à racheter une bonne part des actions – relire notre article du moment “Rachat des actions par le groupe : à pleines mains dans le pot de confiture“. D’autres opérations, mentionnées dans plusieurs articles sur ce site, s’en sont suivies les années suivantes. Notre expert consulté avait posé cette hypothèse : « C’est uniquement le désir de satisfaire les actionnaires qui guide cette action via le redressement du cours. Que cela suffise ou non à faire remonter le cours, c’est tout de même un cadeau fait aux actionnaires car les dividendes seront partagés par beaucoup moins d’actionnaires. Ce n’est pas un hasard si cette opération se fait au moment où le cours est au plus bas, ce qui permet de racheter le plus d’actions possibles et d’impacter ainsi fortement les dividendes. Il ne faut pas oublier que les dirigeants du groupe sont également d’importants actionnaires. Cette stratégie est donc purement patrimoniale et n’apporte aucune contribution au développement économique du groupe ”
Libre à chacun d’en profiter en devenant également actionnaire …
Oh dis donc tu es un marrant toi ! Je te vois bien dans l’animation des noces et banquets, un peu comme Hollande. Peut-être pas quand même au Festival international du rire, faut démarrer mollo. T’imagines le môme qui te dirait “quand je serai grand je serai actionnaire”. Là tu resterais sur le flan. T’imagines le gonze en CDD avec un salaire en dessous de 2000 euros et endetté de tous les côtés à qui tu dis “sors toi les doigts du fondement et deviens actionnaire !). T’as deux solutions : soit il te met une patate recta et là tu craches tes chicots, soit il fait dans la déprime. Faut voir si t’es joueur.