Depuis samedi 1er octobre, c’est-à-dire avant-hier, les règles d’utilisation des titres-restaurant et par conséquent de notre carte Sodexo ont sensiblement évolué, disons-le dans le bon sens, celui d’un assouplissement. Il faut reconnaitre que le carcan des contraintes et des restrictions avait quelque chose d’agaçant alors même que nous finançons de nos deniers une bonne partie de ces titres et que c’est par conséquent en partie notre argent. La situation n’est certes pas parfaite et nous nous sommes déjà largement exprimés sur ce site, notamment sur le passage à la dématérialisation des titres au prétexte que les chèques-papier allaient disparaitre, ce qui d’ailleurs n’est à ce jour pas le cas.
En effet, vendredi dernier paraissait au Journal officiel, sous l’article L 3262-3, un décret modifiant “les modalités d’utilisation des titres-restaurant conformément au projet de loi des finances voté au Parlement le 3 août dernier, pour en favoriser l’emploi” détaillant de nouvelles modalités applicables jusqu’au 31 décembre 2023 et destinées à soutenir le pouvoir d’achat des Français. Les deux principales mesures concernent le relèvement du plafond journalier d’utilisation qui passe de 19 à 25 euros d’une part – il s’agissait d’une promesse de Bruno Le Maire, ministre de l’Économie -, et la possibilité d’utiliser les titre-restaurant tous les jours, dimanche et jour férié compris. Tout au moins est-ce ce que le la législation stipule. La direction Adecco consentira-t-elle à débloquer nos cartes pour les dimanches et jours fériés ?
Par ailleurs, et la précision a son importance, l’utilisation du crédit de notre carte Sodexo ne se limitera plus aux produits immédiatement consommables et portera donc sur l’ensemble des produits alimentaires à l’exclusion de l’alcool. C’est une bonne nouvelle et cette simplification évitera les mauvaises surprises au passage en caisse et les prises en compte parfois un peu aléatoires.
Ces mesures concernent directement 4,8 millions de salariés et 240 000 restaurants, brasseries, traiteurs, supermarchés et hypermarchés. Autre précision qui a aussi son importance : les salariés en situation de télétravail continuent de bénéficier des titres-restaurant dans les mêmes conditions que leurs collègues travaillant en entreprise.
Un petit pas mais appréciable, merci le législateur !