Le travail à distance est dans le collimateur de nombre d’employeurs qui s’efforcent par tous les moyens, de mettre un terme ou plutôt de limiter ce type d’organisation du travail. Un comble, même chez Google, géant de la technologie numérique et champion de la dématérialisation, l’heure est au retour au bureau avec pressions psychologiques et promesses de renforcer la surveillance et le suivi pointilleux de l’activité des télétravailleurs. Un jeu d’enfant pour ce colosse de la Silicon Valley. Il semble déjà loin le temps de la crise dite sanitaire qui avait imposé le télétravail un peu en mode survie et, aujourd’hui, la plupart des grandes entreprises souhaitent limiter le recours au télétravail, l’encadrer davantage et renforcer les contrôles.
Après l’euphorie, les désillusions dont rend clairement compte quelques études tendant à prouver que le télétravail nuit gravement à la productivité. Une baisse constatée de près de 20%, ce qui n’est pas rien. Sans parler de la détérioration des liens professionnels que le télétravail distendrait à mesure de son intensification. Bref, c’est rétropédalage accéléré sur le sujet et nous nous orientons sans doute vers un rééquilibrage entre travail en entreprise et télétravail qui demeurera, ne nous leurrons pas, un mode d’organisation pérenne. Tout est sans doute question de mesure.
Le hic, c’est que la plupart des salariés ayant goûté au télétravail en ont apprécié les avantages, notamment la souplesse horaire, l’absence de déplacements avec leur cortège de bouchons, transports en commun, intempéries… Les bougres ne veulent pas revenir à temps plein au bureau et plébiscitent un travail à domicile de deux jours par semaine en moyenne. Le phénomène est mondial et quel que soit le continent ou la culture nous assistons à une farouche volonté de télétravailler entre un tiers et la moitié de la semaine. La technologie le permet, l’entreprise y trouve aussi ses avantages, notamment en termes d’économies sur l’immobilier. Selon une étude du cabinet McKinsey, ce serait, d’ici 2030, 1 300 milliards de dollars de manque à gagner pour le secteur de l’immobilier d’entreprise, principalement dans les grandes villes. Un désastre après des décennies de nirvana.
C’est aujourd’hui un véritable bras de fer sur le sujet avec, en toile de fond, un besoin accru d’attractivité des entreprises confrontées, non au manque de main-d’œuvre mais de main-d’œuvre qualifiée et motivée. Le télétravail fait aujourd’hui partie des atouts mis en avant par l’entreprise pour capter de jeunes ou moins jeunes talents.
Ce qui est quand même surprenant c que pendant le covid le télétravail était de rigueur les resultats aussi la prod aussi on parlait même pas de confiance car la haut il savait que le job était fait et à la sorti du COVID la confiance ne règne plus ça rechigne ça doute bref c quand ça arrange mais pas pour le bien être du salarié ça fera la même avec la semaine de 4 jours …..