Encore une affaire douteuse de tentative d’extorsion de fonds

Jeudi dernier, le 20 juin, notre direction découvrait une possible nouvelle tentative de fraude à l’encontre des salariés intérimaires portant notamment sur de (prétendues) reprises de salaires. On n’ose évoquer des trop-perçus, tant le sujet s’avère pour le moins délicat ces temps-ci. Même si l’ampleur de la manœuvre n’apparait pas parfaitement circonscrit, un certain nombre de départements seraient concernés à ce jour mais nous n’avons aucune idée du nombre d’intérimaires lésés.

L’entreprise n’a pas tardé à communiquer en interne mais on peut s’interroger sur l’absence de la moindre entrée internet sur le sujet. Selon les maigres informations dont nous disposons, la manigance aurait, à ce jour, été signalée par une ou deux banques. Les service concernés de l’entreprise tentent de remonter à la source du problème et d’identifier d’éventuelles failles dans le traitement des informations.

En tous les cas, les virements ne doivent évidemment pas être effectués jusqu’à éclaircissement complet de la situation. Une information qui vaut ce qu’elle veut voudrait qu’il ne s’agisse là que des conséquences d’une erreur technique du partenaire bancaire d’Adecco mais rien ne permet à ce jour de privilégier sérieusement cette hypothèse. Pour tout dire et à défaut de preuve du contraire, nous n’y croyons pas un instant et il ne s’agit sans doute que d’une version édulcorée pour enfants sages. L’avenir nous le dira peut-être, sous réserve d’une information loyale.

Quoiqu’il en soit certaines agences se trouvent aujourd’hui submergées d’appels téléphoniques et de visites d’intérimaires victimes ou simplement inquiets. Sans parler des appels de clients dont certains commencent à penser et à exprimer que décidément trop c’est trop…

Nous déplorons le silence de la direction, hormis la communication succincte du 20 juin, et son absence d’excuses envers les intérimaires, face à ce nouveau scandale dont nous nous serions volontiers passé.

Épilogue que nous mentionnerons inlassablement face à ce genre d’affaire : le tout digital c’est le tout piratable !