Vacances hybrides
Conséquence ? Une majorité d’entre eux (85 %) emporte leur ordinateur quand ils partent en vacances « juste au cas où », tandis que 80 % ne déconnectent pas. Pour certains, rester connectés est un moyen de se rassurer ainsi que d’anticiper une surcharge de travail potentielle à la rentrée. « Je ne m’arrête jamais complètement de travailler pendant les vacances, y compris l’été », témoigne Célina Buttin, fondatrice de La Tribu Kafékouche. « J’y prends du plaisir et je préfère parfois avancer sur mon site plutôt que de lire. »
Cependant, poursuit-elle, « je me concentre sur des tâches non urgentes laissées de côté le restant de l’année. Cela me permet de m’organiser comme je le souhaite, de travailler de manière flexible, sans aucune pression. Certains jours je travaille quelques heures, d’autres je ne travaille pas pour passer du temps avec ma famille. Je ne réponds pas aux mails, car ils génèrent des réponses et donc des demandes parfois pressantes. Globalement, l’activité se calme naturellement. Tout le monde est en vacances. »
1. Anticiper ou décaler à la rentrée
L’idéal, selon elle, est d’anticiper son départ afin de ne pas à avoir à travailler (ou presque pas!) pendant ses congés, et ainsi partir l’esprit tranquille. « Afin de ne pas être dans la précipitation la dernière semaine, le départ en vacances s’anticipe 2-3 semaines à l’avance », affirme Célina Buttin. Il suffit de dresser en amont une liste de tâches à réaliser. Et si « boucler un dossier est irréalisable avant un départ », ajoute-t-elle, il faut « l’accepter, se réorganiser et le repousser, dans la mesure du possible, à la rentrée. »
2. Déléguer grâce à une relation de confiance
La sérénité de ce départ en congés dépend également des personnes de confiance qui continueront à faire tourner l’activité. Si celles-ci sont autonomes et responsables, le dirigeant peut déléguer de nombreuses tâches avant son départ et n’être sollicité par ses équipes qu’en cas d’urgence.
3. Désactiver les notifications
Si les outils numériques et les réseaux professionnels nous suivent, même en vacances, il est recommandé de les laisser de côté – a minima, de désactiver les notifications très intrusives. Résultat ? Chacun est libre du moment de la journée où il souhaite consulter ses mails et autres sollicitations professionnelles. « Réaliser ces petites tâches permettent parfois de ne pas être submergé lors de la reprise », affirme-t-elle.
Dans le cas où l’on ne désire pas répondre aux mails, il suffit de programmer un message automatique stipulant son indisponibilité pendant une durée déterminée, ainsi que les contacts de collègues joignables en cas d’urgence. Autre réflexe judicieux ? Ajouter dans le message d’absence un jour supplémentaire, afin de reprendre dans de bonnes conditions, en prenant du temps pour se concentrer sur les priorités.
4. Organiser des activités personnelles
Dans le but de déconnecter, il est également indispensable de créer de nouvelles habitudes. Au lieu de traiter ses mails le matin, il peut être intéressant de consacrer du temps à une activité physique ou à un jeu avec ses enfants. Au fil des jours, les préoccupations professionnelles seront de moins en moins présentes dans l’esprit des travailleurs. A noter que ces temps de respiration ont des bienfaits professionnels, car ils constituent un regain d’énergie et augmentent la créativité. Lors de la reprise, le salarié sera ainsi plus enclin à résoudre des conflits, débloquer des situations, ou encore trouver des idées à développer.
5. Relativiser son rapport au travail
Pour conclure, la question n’est donc pas de déconnecter complètement ou non, c’est plutôt d’avoir un rapport équilibré et personnalisé au travail. C’est d’avoir la capacité de « le mettre à sa juste place », souligne la dirigeante, tant qu’il n’affecte pas négativement la santé mentale ou l’entourage proche.
Source : Courrier cadres
Il y en a qui deconnecte complètement. Sur mon agence à Machecoul je voulais passer prendre des Epi. Fermée du 2 au 25 août sauf 2 lundis. De qui se moque t-on ? A la rentrée je change de boutique
Je pense que cette agence va fermer. Comme celle de St philbert. L’équipe d’avant était au top. Pour ma part j’ai changé le 1er juillet car Adecco s’est fait sortir d’où je travaille. Franchement je ne regrette rien. Sauf l’ancienne équipe. Quel gâchis.