Notre article d’avant-hier “Des élus votent la quasi-disparition des cadeaux du CSE Paris-IDF” avait de quoi faire bondir le plus placide des salariés, qu’il soit permanent ou intérimaire, puisqu’il acte de façon claire et argumentée de la quasi-disparition des avantages et cadeaux du CSE Paris-Ile-de-France. Nous rangerons donc le faible nombre de commentaires et de réactions au rayon des abandons estivaux et de la canicule. Il est vrai aussi que la mesure votée peut encore sembler un peu théorique, éloignée des préoccupations immédiates et que ses effets les plus délétères ne se feront sentir que dans les mois à venir. Pour 2025, ce sera carrément le recours aux Kleenex.

Pourtant, ce vote lourd de conséquences pouvait être évité, surtout si l’on se reporte à une décision de l’URSSAF stipulant clairement que les entreprises ont jusqu’au 31 décembre 2025 pour se mettre en conformité, c’est-à-dire pour supprimer toute condition d’ancienneté conditionnant l’attribution d’avantages et cadeaux des CSE.

Près d’un an et demi, c’est plus de temps qu’il n’en faut aux instances de branche pour mener des négociations auprès de l’URSSAF, prodiguer la pédagogie nécessaire et faire valoir les spécificités de notre profession à laquelle cette mesure égalitariste porterait un coup sinon fatal tout au moins sévère.

C’est une fois de plus la démonstration qu’il convient d’éviter une soumission trop hâtive au pouvoir et aux directives avant même toute discussion ou tentative de résistance.

Texte de référence : https://www.legifrance.gouv.fr/juri/id/JURITEXT000049385400

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