Article d’autant plus intéressant lorsque l’on connait le poids de l’industrie automobile dans le monde de l’intérim. On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les commanditaires de cette démolition contrôlée : qui veut la mort de l’industrie automobile européenne et pourquoi ? A qui profite le crime ? Allez, un petit effort, 4 heures sans document et minimum 4 pages… (NDLR)
Article emprunté à Économie Matin
Ces objectifs impossibles de l’UE à ses constructeurs automobiles
Dès 2025, la Commission européenne impose aux constructeurs automobiles une réduction de 15 % des émissions de CO2 par rapport aux niveaux de 2021. Comme l’avait souligné Luca de Meo dans son cri d’alerte au micro de France Inter, respecter ces nouvelles normes signifie pour les constructeurs qu’ils doivent vendre à minima l’équivalent d’une voiture électrique pour quatre voitures thermiques. Un ratio que Luca de Meo, patron de Renault et président de l’ACEA (Association des constructeurs européens automobiles), juge complètement « irréaliste ».
Ces objectifs impossibles de l’UE à ses constructeurs automobiles
Dès 2025, la Commission européenne impose aux constructeurs automobiles une réduction de 15 % des émissions de CO2 par rapport aux niveaux de 2021. Comme l’avait souligné Luca de Meo dans son cri d’alerte au micro de France Inter, respecter ces nouvelles normes signifie pour les constructeurs qu’ils doivent vendre à minima l’équivalent d’une voiture électrique pour quatre voitures thermiques. Un ratio que Luca de Meo, patron de Renault et président de l’ACEA (Association des constructeurs européens automobiles), juge complètement « irréaliste ».
Celui-ci avait en effet justifié sa critique en s’appuyant sur les chiffres du marché automobile : le segment des voitures électriques a reculé de 10,8 % entre le mois de juillet et août 2024. Et en 2024, seuls 12,6 % des véhicules vendus en Europe étaient électriques, contre 13,6 % l’année précédente. Ayant rejeté la demande de report des constructeurs européens de son calendrier de CO2, l’Union européenne pourrait infliger à ses constructeurs automobiles, selon les estimations de Luca de Meo, une amende de 15 milliards d’euros dès 2025.
Des fermetures d’usines à l’horizon
Pour éviter de payer des amendes exorbitantes, les constructeurs automobiles européens n’ont d’autre choix que de réduire drastiquement leur production : de 2,5 millions d’unités selon les estimations du président de l’ACEA. Ces derniers envisagent par ailleurs de se restructurer. Comme le rapportent nos confrères d’Auto Plus, un tiers des usines automobiles européennes fonctionnent actuellement à un rythme ralenti, produisant à peine 50 % de leur capacité. Les perspectives ne sont pas des plus rassurantes : plusieurs constructeurs, ont fait part de leur intention de fermer certaines de leurs usines, notamment le groupe Volkswagen, qui, en plus d’avoir mis fin à son contrat de garantie de l’emploi, envisage de fermer ses usines d’Osnabrück et de Dresde, deux des usines historiques de sa marque VW.
Audi, filiale du groupe Volkswagen, a elle aussi annoncé une éventuelle fermeture de son usine de Bruxelles. De même pour Mercedes et BMW et Renault qui se questionnent sur cette possibilité. Stellantis pour sa part semble légèrement plus optimiste. C’est donc une crise sans précédent qui s’ouvre pour l’industrie automobile, qui représente 8 % de la production industrielle de l’Union européenne et qui emploie pas moins de 13 millions de personnes sur le Vieux Continent. Les Chinois, quant à eux, malgré la hausse des taxes douanières par l’UE sur leurs voitures électriques, doivent jubiler…
Source : Économie Matin