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Article dont nous ne partageons pas l’enthousiasme un peu forcé et l’absence d’esprit critique mais qui offre néanmoins une analyse plutôt intéressante sur ce sujet émergent. Le couplet sur l’objectif qui “n’est jamais de remplacer l’humain. Bien au contraire, le but est de venir l’assister et le soulager dans certaines tâches, comme les processus de sélection que l’on sait très laborieux et coûteux en termes de temps et d’énergie“, nous apparait, par exemple, beaucoup trop convenu pour être tout à fait crédible. (NDLR)


Depuis plusieurs années, les experts prédisent une transformation radicale du recrutement avec l’ascension de l’intelligence artificielle. En combinant programmatique RH et IA, ces technologies redéfinissent déjà le processus de sélection, offrant un aperçu d’un avenir où le recrutement sera plus ciblé, plus efficace et plus personnalisé. Décryptage par Jean Eudes Yahouedeou, cofondateur et CEO de Seeqle.

Dans un premier temps, il est important de comprendre qu’à l’heure actuelle, l’IA – sous toutes ses formes -, est déjà en capacité d’intervenir à différents stades du processus de recrutement. On retrouve par exemple des chatbots, des logiciels d’analyse de CV ou de matching, des plateformes d’évaluation des compétences ou encore, comme citée plus haut, du recrutement programmatique basés sur l’IA.

Prenons l’exemple des chatbots, des assistants virtuels et du recrutement programmatique. Les chatbots, grâce à leur habileté à comprendre le langage naturel, interagissent de manière personnalisée et efficace avec les candidats potentiels. Ils peuvent, par exemple, gérer la planification des entretiens, libérant ainsi du temps pour les recruteurs. Les assistants virtuels accompagnent les candidats tout au long des différentes étapes du processus de recrutement, répondant aux questions sur l’entreprise, le poste à pourvoir, et offrant des conseils pour réussir les entretiens. Le recrutement programmatique, quant à lui, optimise la diffusion des offres d’emploi en ciblant automatiquement les plateformes et les audiences les plus pertinentes, maximisant ainsi l’efficacité du sourcing. Ensemble, ces outils permettent non seulement de rationaliser le processus, mais aussi d’améliorer l’expérience candidat tout en augmentant la précision du recrutement.

Plus récemment, on a vu arriver de nouveaux outils perfectionnés par l’IA et surtout destinés à soulager le travail RH dans des étapes du recrutement qui étaient jusqu’à maintenant effectuées en totalité par l’homme. On parle ici de solutions comme des générateurs d’offres d’emploi, des benchmarks de marque employeur, des algorithmes de screening et d’analyse des CV ou encore de plateformes d’évaluation des compétences dans des domaines spécifiques. On peut ainsi constater que le développement de l’IA vient dorénavant s’inscrire dans des étapes du recrutement plus poussées qu’une simple prise de contact.

Temps, précision, efficacité : un allié de choix pour les recruteurs

Avant toute chose, rappelons que l’objectif n’est jamais de remplacer l’humain. Bien au contraire, le but est de venir l’assister et le soulager dans certaines tâches, comme les processus de sélection que l’on sait très laborieux et coûteux en termes de temps et d’énergie.

L’une des premières plus-values de l’utilisation de l’IA dans le recrutement est sans nul doute le gain de temps. En effet, grâce à elle, les recruteurs peuvent non seulement accomplir leurs tâches plus rapidement et plus efficacement, mais aussi optimiser le temps passé sur l’évaluation des CV. Et cet avantage est tout aussi pertinent de l’autre côté du miroir : comme mentionné précédemment, les candidats, eux aussi, bénéficient de l’IA pour gagner en temps, avec les entretiens virtuels notamment, mais également avec les tests de compétences en ligne, qui leur permettent de se démarquer et d’optimiser leur candidature ou même de ne voir que les offres d’emploi qui leur correspondent avec la programmatique RH.

L’efficacité s’inscrit également comme un avantage de choix. L’intelligence artificielle va facilement simplifier les tâches fastidieuses et répétitives, tout en améliorant la qualité des résultats obtenus. Des bénéfices particulièrement appréciés par les recruteurs, qui peuvent ainsi trier, classer et atteindre alors plus facilement des profils adaptés à leurs besoins. On pourrait lier ce deuxième aspect à l’utilisation de logiciels d’analyse de CV et de matching, qui se basent sur des critères précis comme les compétences, l’expérience ou encore la formation et qui trouvent et sélectionnent ainsi en toute objectivité les candidatures les plus adéquates à la recherche d’un recruteur.

Les entreprises de plus en plus ouvertes à l’intégration de l’IA dans le processus de recrutement

Les entreprises qui intègrent de tels outils en interne voient leurs profils se diversifier de plus en plus. Initialement, ce sont surtout les grandes entreprises qui manifestent un vif intérêt, car elles reçoivent souvent un volume important de candidatures pour un poste. Dans ce contexte, l’IA est capable de trier rapidement les CV. Grâce à ce premier tri, seules les candidatures les plus pertinentes sont retenues, permettant ainsi aux recruteurs de gagner un temps précieux pour les étapes suivantes du processus. Ce gain de temps libère les équipes, les rendant plus efficaces et compétitives, notamment lors des étapes nécessitant un contact humain, comme les entretiens en présentiel.

Si aujourd’hui encore, l’IA est davantage présente au sein de grandes organisations, on remarque une percée de son usage au sein de structures très diversifiées :  on observe également une demande de la part d’organismes de formation, d’agences de recrutement, de PME voire de TPE qui ont des besoins de recrutement très spécifiques.

Source : Courrier Cadres

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