Depuis la création de notre premier blog en juin 2008, il y a plus de 16 ans et après plus de 4 200 articles publiés, un constat s’impose et il nous ravit : jamais nous n’avions jusqu’à ce jour dénombré un tel nombre de commentaires pour l’une de nos publications. Nous en comptabilisons ce matin 76 et c’est un record absolu, sans évoquer celui du nombre de vues qui se chiffre en milliers…
Merci pour toutes vos réactions, quelles qu’elles soient, et pour votre assiduité. L’information, la vraie, celle qui ne se monnaye pas, ne dépend de personne, ni d’aucune compromission devient essentielle dans un contexte de plus en plus difficile et complexe. Bien sûr, on peut toujours s’en préserver et adopter la stratégie de l’autruche, la tête enfouie dans le sable mais, c’est le risque, la croupe vulnérable ou, pour user d’une image plus prude, le nez sur le guidon, ahuri par le quotidien et sans se soucier des enjeux et perspectives, mais est-bien mature ? Ce n’est de toute façon pas le cas de nos lecteurs, sympathisants et adhérents.
Merci donc pour vos réactions qui témoignent d’une sincère volonté de débattre loyalement et dans le respect. Nous n’avons eu qu’à filtrer trois messages clairement insultants voire menaçants, ce qui finalement reste plutôt marginal. Que notre direction tente d’allumer quelques contrefeux plus ou moins subtils, cela fait partie de la règle du jeu si toutefois il en s’agissait d’un et pour éviter la vieille expression un peu trop belliqueuse qui affirmerait que “c’est de bonne guerre”.
Ce bouillonnement de connexions, commentaires et transferts témoigne d’une soif, d’un besoin de liberté d’expression et d’une saine recherche de sons de cloche alternatifs. Tous nos écrits depuis près de 17 ans n’ont d’autre ambition que de servir nos collègues, tous nos collègues cadres et non cadres, même si nos statuts nous dédient spécifiquement aux cadres et à l’encadrement. Notre but n’est autre que de faire bouger les lignes, provoquer des débats constructifs et productifs, relayer les attentes et espérances raisonnables du plus grand nombre, améliorer ce qui peut l’être et porter la parole de tous ceux qui ne peuvent s’exprimer.
Immanquablement, nous subissons des tentatives de censure mais que les apprentis-censeurs se le disent, celui qui nous fera taire n’existe pas même encore à l’état de lueur dans le regard de ses futurs parents !
