Toutes les remontées qui nous sont faites évoquent un niveau inédit de tension émanant de la direction, une multiplication des injonctions paradoxales et même carrément contradictoires, et les signes évidents d’une extrême inquiétude voire d’un début de panique. La présentation de la situation de l’entreprise qui nous a été déclinée lors du dernier CSE Central, mercredi 13 novembre, n’incite en effet nullement à l’optimisme.

Inutile d’en rajouter et de jouer à se faire peur mais, disons-le tout de go : la situation devient plus que sérieuse. Nous ne pouvons évidemment publier sur un site accessible à tous des données chiffrées mais contentons-nous de vous garantir que l’ensemble des indicateurs ont viré au rouge, si ne c’est au rouge fluo. Dans une conjoncture détestable pour presque tous, nous chutons davantage et plus vite que nos principaux concurrents. D’ailleurs si Randstad a été le premier à annoncer un plan social, nous imaginons difficilement comment les deux autres majors de la profession pourraient durablement éviter de lui emboiter le pas.

Malgré les difficultés, dysfonctionnements et échecs liés à l’externalisation, notre direction persiste et signe en accélérant le mouvement. Nous reviendrons prochainement sur le sujet. Accélération des externalisations, sous-traitance pour ce qui ne peut traité hors de nos frontières et suppression d’emplois s’enchainent à un rythme accéléré. La devise présidant à tous ces mouvements pourrait se résumer à “toujours plus de ce qui ne marche pas”.

Revenons-en au plan social qui vient. Aujourd’hui, comme chacun sait maintenant, nous nous acheminons vers les élections professionnelles, avec une clôture du second tour le 19 février prochain. Dès cette date, l’entreprise sera donc dotée, pour une nouvelle mandature de quatre années, des instances représentatives du personnel nécessaires à la conduite des négociations d’un plan social (PSE, PDV, RCC…). Nous pronostiquons donc, avec un risque d’erreur qui nous apparait plutôt faible, la mise en oeuvre d’un plan social dès le printemps prochain, avec une annonce qui pourrait intervenir dès le mois de mars ou avril, par exemple.

Ce ne sont bien entendu que des conjectures mais l’on pourra au moins nous reconnaitre de nous être relativement peu trompés ces dernières années. Il serait indécent, sur un tel sujet, d’ouvrir le moindre pari mais nous ne pouvons esquiver notre devoir d’information et d’alerte chaque fois que nécessaire.

L’essentiel dans un premier temps reste, grâce à vos votes prochains, de doter le réseau et l’entreprise de représentants du personnel engagés, lucides, impliqués dans la marche de l’entreprise et mus par le seul intérêt général. Nous vous laissons deviner le nom de l’organisation syndicale répondant à ces critères…

10 Commentaires

  1. Qu ils nous donnent un chèque et on se barre
    Je me demande si toutes les actions mise en place en ce moment t ne visent pas à nous faire partir tout simplement de notre propre chef
    C est toujours ça de gagner !!!
    Plus sérieusement c est du grand n importe quoi notre gouvernance actuelle

  2. Un PSE pour faire partir des collaborateurs alors que nous sommes déjà sous staffés versus nos concurrents.
    C’est sur que l’on va aller chercher des PDM en 2025.
    Encore une fois une gestion délirante.

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