Bien longtemps que notre mascotte Ebita n’était pas apparue sur ce site ! La légendaire vache à lait va-t-elle un jour se rebiffer ?

Décidément les petits hommes gris de l’analyse et de la cotation financières sont impitoyables. En témoignent les principaux titres de la presse économique de ces derniers jours. Jugez plutôt : “Adecco : résultats décevants pour le 3e trimestre 2024” (Zonebourse) ; “Adecco sanctionné en Bourse après un trimestre en baisse” (L’Agefi) ; “Adecco, lanterne rouge du SLI après un nouveau trimestre en berne” (Zonebourse) ; “Placement de personnel : Adecco déçoit au troisième trimestre” (Bluewin), et ainsi de suite.

Zonebourse estime notamment que “Adecco vivait une séance tourmentée mardi à la Bourse de Zurich, l’action plongeant dans le sillage de résultats décevants au troisième trimestre. Face à la faiblesse de certains marchés, dont son principal la France, le géant du placement de personnel a relevé son objectif d’économies.” On aimerait bien savoir ce qu’implique ce nouvel objectif augmenté d’économies”. Vous voyez ce que je veux dire ?

Puis, un peu plus loin “Les investisseurs avaient, eux, du mal à digérer le déclin des chiffres clés entre juillet et septembre, après déjà deux trimestres à la peine. Les recettes ont diminué de 4% à 5,7 milliards d’euros (5,4 milliards de francs suisses)”. On comprend bien qu’il ne s’agit pas, pour l’instant, d’un effondrement mais d’un tassement tout à fait modéré au vu de la conjoncture. Les petits hommes gris de la finance se complaisent dans le déni et aimeraient tant que les résultats et le business en général se rient de la conjoncture, des guerres et de l’instabilité généralisée. Ils rêvent d’un monde dans lequel les arbres montent jusqu’au ciel et les profits croissent indéfiniment.

Consolation qui ne les rassurera sans doute pas mais qui vient relativiser leur morosité : notre concurrent Randstad connait également un recul important, notamment de 9% aux États-Unis, berceau du troisième mousquetaire, Manpower, qui lui-même y subit un recul de 4,5% de ses revenus.

Nous assurons en tout cas nos collègues, tous nos collègues, de notre indéfectible engagement à leur côté et saluons leurs efforts et leur résilience dans un contexte pour le moins difficile.

6 Commentaires

  1. des économies sur quoi ?? pas sur les salaires. ils sont déjà tellement bas et honteux !! sauf si ç’est sur le salaire des dirigeants … enfin bref encore des coupes quoi ! hallucinant
    on n’est pas sorti

  2. Et comme d’habitude nous allons encore faire les frais des orientations ( totalement incohérentes) prises par nos « dirigeants » au cours des 10 dernières années….le démantèlement du réseau nous a amené tout tranquillement dans le mur et aujourd’hui ils nous ferait presque supporter la responsabilité de ce sinistre !?
    La situation est difficile, cela ne me réjouis pas mais au fond Zurich (nos actionnaires) ne fait que récolter ce qu’il a semé et tant mieux si cela tape leur portefeuille !!

  3. C’est tout simplement pitoyable…23 ans de boutique et quand je vois la tournure des événements je pense que ce n’est plus panique à bord en haut lieu mais plutôt sauve qui peut !!! On en arrive à faire des call journalières sur le suivi des commandes non fournies !? Hallucinant et pour moi la fin d’une histoire…je ne me reconnais plus du tout dans cette entreprise…il y a encore peu j’aurais encore dit « dans cette belle entreprise ».

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