La filiale Akkodis, dont des rumeurs insistantes suggéraient le revente il y a seulement un an et demi – lire Le groupe Adecco envisage-t-il la vente d’Akkodis ? -, vient d’acquérir la société américaine Raland Compliance Partners, implantée aux États-Unis et dotée d’un réseau relativement étoffé et d’un siège à Chicago.
Cette entreprise de conseil, experte en conformité réglementaire dans le secteur des sciences de la vie et de la santé, notamment de la biotechnologie, la pharmacie, et divers dispositifs médicaux, devrait permettre à Akkodis d’étendre son champ d’intervention dans un secteur réputé porteur et à fortes marges. Sur le montant de la transaction, nous n’en saurons bien entendu pas davantage pour le moment, cachotterie bien légitime, et ne pouvons qu’espérer, pour une fois, un sage compromis qui éviterait une cascade de dépréciations à venir (LHH pourquoi tu tousses ?).
Bien que Raland Compliance Partners, entreprise privée, ne soit pas tenue de publier ses chiffres, des sources crédibles évoquent un format plutôt PME, avec un chiffre d’affaires d’environ 12,7 millions de dollars pour un effectif d’une soixantaine de salariés. Cette acquisition envoie néanmoins un signal plutôt positif et met entre parenthèses, pour l’instant tout au moins, les rumeurs de revente. Un information plutôt rassurante et qui tendrait à prouver un certain optimisme d’Akkodis, capable financièrement de réaliser de la croissance externe. Bien qu’en la matière il faille demeurer circonspect car, comme le disait la grand-mère de la voisine du fils de l’oncle de ma boulangère, “c’est déjà suffisamment triste d’être pauvre, si en plus il faut se priver !”. Quelle sage femme (sans trait d’union) !
Notons que, pour les observateurs et analystes, l’acquisition apparait plutôt pertinente si l’on considère que le secteur d’activité concerné bénéficie généralement d’une rentabilité plutôt confortable, ce qui peut rassurer dans un contexte de déferlante de l’IA dans le domaine du conseil. Il s’agit de plus d’une excellente opportunité de développement outre-Atlantique, contrée dans lesquelles le groupe Adecco n’a jamais particulièrement brillé.
Au global, plutôt une bonne nouvelle pour nos collègues Akkodis, toute proportion gardée et en gardant à l’esprit la dimension relativement modeste de l’acquisition.
Dès lundi :
Voici pourquoi nous n’avons pas signé les NAO