Râteauphilie : littéralement “l’amour du râteau”. Un engouement relativement peu répandu mais intéressant à étudier

Et encore un râteau, un ! Notre Direction des relations sociales semble ne jamais devoir se lasser de ses échecs judiciaires dans la lutte sans merci qu’elle livre contre la représentation des cadres dans les instances. Question râteaux, ça commence même à ressembler à une collection et il se préparerait une reconversion dans la jardinerie que nous n’en serions pas plus surpris que ça. Jardiland, Truffaut et Gam Vert n’ont qu’à bien se tenir !

Le 13 décembre dernier, dans notre article “Vers une rupture du dialogue social chez Adecco ?” nous révélions le harcèlement judiciaire dont sont victimes les défenseurs des cadres : « Jamais nous n’avons connu un tel acharnement judiciaire contre notre organisation. Par exemple, les désignations au mandat de Délégué syndical font presque systématiquement l’objet d’une procédure de contestation impulsée par notre Directrice des relations sociales. Cette attitude s’avère d’autant plus incompréhensible que l’entreprise subit échec sur échec devant les tribunaux, ce qui ne l’empêche nullement de se pourvoir, à chaque fois ou presque, en cassation. Si ce n’est pas de l’acharnement, cela y ressemble très fort !».

Cette semaine encore, le tribunal de Lille vient de donner raison à notre collègue cadre, L.H., et déboute la société Adecco qui demandait en justice l’annulation de sa désignation en qualité de Délégué syndical CFE-CGC. Imperturbable, notre Direction des relations sociales se prend un zèf de plus. Il s’agit d’une décision de cassation, c’est-à-dire d’un troisième échec judiciaire successif pour une simple désignation. Un râteau en première instance, un second râteau en appel et, apothéose, le râteau final en cassation. Nous avons à cœur de respecter la législation et ne voyons d’ailleurs pas bien pourquoi il en serait autrement. Ceci dit, heureusement qu’il n’existe que trois recours possibles mais que de temps et d’argent gaspillés par l’entreprise !

Dans l’article cité, comme par prémonition, nous écrivions : « Oui, vous avez bien lu, jusqu’en Cour de cassation pour une simple désignation de Délégué syndical ! Vous a-t-on au moins éclairé sur le coût pour l’entreprise de cette frénésie judiciaire ? En cette période de compression des frais et coûts, est-il bien raisonnable de lancer tous ces procès pour, au final prendre râteau sur râteau ? Combien coûte à l’entreprise le harcèlement judiciaire dont nous sommes victimes, sans doute pour avoir simplement commis le « crime » impardonnable d’évoquer certaines vérités dérangeantes ? »

Les dernières annonces (et celles à venir) devraient contribuer à éclaircir les motivations profondes de cette opiniâtreté à l’encontre de la représentation des cadres mais, quoiqu’il en soit, vous savez pouvoir compter sur nous, sur notre investissement sans faille et notre souci permanent de négocier avec réalisme.

Si ce n’est déjà fait, votez sans tarder pour vos futurs représentants au CSE, ceux qui vous représenteront et vous défendront réellement pendant les quatre années à venir.

A lire ou relire : Vers une rupture du dialogue social chez Adecco ?

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4 Commentaires

  1. Ils sont coupables de quoi les cadres ? à part bosser sans regarder l’heure et gérer tous les problèmes ? je ne comprends pas cette position de notre direction

  2. il y a aussi la râteaulogie c’est l’étude du râteau
    la râteauphobie c’est la peur du râteau
    vous en voyez d’autres ?

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