Nombreux sont nos collègues intrigués par notre article “Connaissez-vous la râteauphilie ?” et qui ignoraient tout de ce syndrome. « Comment peut-on aimer à ce point, chérir même, ses échecs successifs ?», nous ont-ils demandé avec une sincère curiosité dans le regard et un léger vibrato dans la voix.
L’homme sage tient en principe compte de ses échecs et s’efforce, autant que faire se peut, de modifier des comportements systématiquement générateurs de déconvenues, donc de frustration. Mais ça c’est pour l’homme sage.
Figurez-vous que depuis la publication de cet article qui a fait couler autant d’encre que de salive, plus quelques gouttes de transpiration au Codir et, qui sait, quelques larmes peut-être, notre Direction des relations sociales a de nouveau, et très récemment récidivé et essuyé un nouveau revers cuisant, une maousse déculottée.
L’histoire reste toujours la même, celle de la contestation par notre Direction des relations sociales d’une désignation au mandat de Délégué syndical de l’un de nos adhérents. Une demande pourtant, vous vous en doutez, effectuée en bonne et due forme et selon une stricte observance des obligations légales en la matière et de toutes les règles en vigueur, notamment celle, discutable, de procurer les preuves d’une adhésion préalable à la demande de désignation. Notre organisation a en revanche refusé de céder à certaines demandes abusives, notamment interdites par l’article 11 de la convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales ; 9 du Code civil et 6 du préambule de la constitution consacrant la protection de la vie privée. Il faut quand même ne pas manquer d’air pour tenter d’enfreindre ces dispositions de bon sens !
Venons-en au dénouement. Au final, non seulement la juge déboute totalement, une fois de plus, la Direction des relations sociales de sa demande mais, de plus, la condamne à verser solidairement 1 000 euros à notre adhérent et à notre syndicat.
Avant de conclure, nous noterons avec intérêt le petit commentaire significatif de Madame la juge qui observe sur la minute du jugement du 24 janvier que :
« La société Adecco succombant (sic), et compte-tenu de la multiplicité des litiges l’opposant à l’organisation syndicale défenderesse en arguant de questions de principe qui témoignent surtout d’une certaine défiance, il sera fait droit à la demande de M. X et du SNES CFE-CGC sur le fondement de l’article 700 du code de procédure civile. Elle sera condamnée à leur verser la somme de 1 000 euros. »
Nous n’avons donc pas rêvé, pas plus que nous ne sommes parano et c’est une juge qui explique simplement que la multiplicité des procédures à notre encontre relève davantage d’une défiance que de motifs réels. Un dictionnaire des synonymes consulté met en parallèle avec défiance les termes de méfiance et soupçon.
Vers la création d’un Grand Prix du Râteau d’Or
La multiplicité de ces échecs judiciaires de la Direction des relations sociales Adecco témoigne à l’évidence d’un acharnement pernicieux à l’égard de notre organisation. Nous ne sommes plus dans la rationalité mais dans autre chose car ce cumul d’échecs, sur le même sujet et pour les mêmes raisons, aurait largement dû et depuis longtemps justifier l’arrêt des hostilités. Dérangeons-nous vraiment à ce point ? Pourquoi ? La réponse à ces deux questions promet d’être passionnante. Nous parlons vrai et nous nommons les choses et c’est en grande partie pour cela que nos collègues électeurs nous ont placé, dès le premier tour des élections professionnelles, à la première place des organisations syndicales de l’entreprise.
Nous réfléchissons donc très sérieusement à honorer une prouesse tristement remarquable par la création, dès cette année, d’un titre honorifique dans le genre “Grand Prix du Râteau d’Or”. Ce qui n’exclut nullement une sollicitation ultérieure auprès de la fameuse organisation Guiness World Records et une possible insertion dans le grand livre des records du même nom.
En attendant, nous continuerons à parler (et à écrire) vrai et à représenter et défendre (réellement) au quotidien nos collègues cadres, managers et membres de l’encadrement.
ouah ça c envoyé chef !! pourvu qu’elle lise 😂
Il n’y a qu’un collègue dans l’entreprise qui m’appelle chef 😉
J’espère que tu vas bien ?
Arnaud
Ça c’est fait !
Cet acharnement est bon signe et prouve que oui vous dérangez. Ne lâchez rien sinon il n’y a plus rien. Ça fait des années et des années que je vote pour vous et que je lis votre blog, s’il vous plait ne lâchez rien
Et 1, et 2, et 3 à zéro
3 contestations, et 3 fois débouté sans compter les recours en cassassions qui eux aussi ne servent à rien. Jusqu’ou la Direction des Relations Sociales va t-elle aller ?
C’est pathétique, et même tragique, quelle gabegie financière, pas de budget pour les NAO mais du buget pour payer des avocats dans des procédures perdues d’avances.
Inadmissible !
C’est triste de constater jour après jour et pas qu’à travers de vos articles, que l’humain ne compte pas alors que nous nous donnons au quotidien
Que devient notre entreprise ?
le rateau c’est bien mais sérieusement je me demande où on va. Ils sont conscients de la la situation ou sur leur nuage, je n’arrive pas à savoir
mon bulletin est déjà prêt pour le 2eme tour