Lors de notre dernier CSE Central, mardi dernier, nous avons appris avec stupéfaction que, pour la première fois dans son histoire, l’entreprise avait maintenant recours à l’affacturage (factoring en anglais). Cette technique permet aux entreprises à court de trésorerie d’encaisser immédiatement leurs créances clients sans attendre l’échéance contractuelle, moyennant bien entendu un coût relativement élevé. Le dispositif permet en même temps d’éviter le recours à des banques devenues frileuses mais aussi de se prémunir contre les impayés. C’est, de plus, une externalisation parmi tant d’autres. Observons quand même que ce sont le plus souvent des PME qui ont recours à l’affacturage.

Pour faire simple, l’entreprise paie (très cher) une société financière d’affacturage – entre 1 et 4% des créances à recouvrir – pour disposer immédiatement de liquidités. Précieux lorsque l’on a un besoin impérieux de cash… Les plus anciens dans l’entreprise se souviendront de leur formation au crédit clients lorsqu’on leur apprenait à appréhender avec la plus grande prudence les entreprises clientes ayant recours à l’affacturage qui n’est jamais un gage de bonne santé financière…

Jusqu’à la conclusion du second tour des élections nous avons pris l’option de la concision mais il nous faudra bien sûr revenir plus en détail sur ce sujet hautement sensible de l’affacturage.

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7 Commentaires

  1. C’est pas bon signe du tout ça.
    Et qui est ce qui va payé la note ?
    Quid de notre service credit client et du service relance qui nous coûtent déjà très cher ?
    Si on résume on paye dejà un service credit client pour “assurer” nos créances et éviter d’avoir des impayés, plus un service relance, pour éviter que des créances ne trainent trop longtemps et se transforme en impayés, et maintenant ou va payer en plus une entreprise exterieur pour faire la même chose !
    On est mal barré, notre Direction n’a visiblement pas de stratégie claire, et nous envoie directement dans un mur !

  2. Ils ne savent plus quoi faire pour nous saigner et répondre à l avidité des actionnaires
    Ça devient du grand n’importe quoi
    On supposait que cette direction serait remplacée et bien non …vont devoir finir le sale boulot

  3. Franchement on voit bien que depuis quelques temps, ils ne savent plus dans quel sens y aller !!!!!!!!!!! plus aucune stratégie, panique à bord,

  4. Je ne pense pas qu’Adecco soit réduit à chercher du cash par tous les moyens alors il faut se demander à quoi sert cette méthode ? Si il y a un financier dans les lecteurs pourrait il m’expliquer ?

    • Sécuriser le cash par les temps qui courent est peut être la première des priorités.
      Les nouvelles économiques ne sont pas bonnes avec bcp de défaillances d’entreprises.
      Les notes, les encours attribués aux agences et les difficultés d’obtenir les règlements en date par les personnes qui font le recouvrement (centralisé ou en agence) le démontre

  5. Ah ben ça va mal … Après les emprunts pour payer les actionnaires, le factoring… Reste à se demander de quel bois seront faits non chèques du PSE ou PDV….

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