Parmi les combats “perdus d’avance”, comme la qualifie la motion lue par vos élus du CSE Central mardi dernier, il y a la nouvelle marotte de la direction : le “time to fil“. Littéralement “le temps de remplissage”, ce qui n’a rien de très élégant dès lors que l’on édulcore la traduction pour obtenir “le temps de servir”, c’est-à-dire le temps de pourvoir une demande-client.

Nous serions, nous affirme-t-on, à la ramasse sur ce critère avec un délai moyen de 3,5 jours alors qu’ils conviendrait de le limiter à 1,8. Un joyeux mélange des genres qui évoque une moyenne entre la demande ultra-sophistiquée et non urgente, à pourvoir en quelques semaines ou parfois mois, et la commande servie en deux heures pour un logisticien. La destinée de la moyenne se résumera toujours finalement à confondre des carottes et des choux.

Nous risquons donc d’être saturés de “time to fill” dans les semaines à venir mais est-ce le bon combat à mener en ce moment ? Va-t-on pour autant simplifier les process et contraintes administratives et d’organisation ? Analysera-t-on enfin ce qui permet à nos concurrents – hors les deux autres majors – de se montrer souvent plus agiles ?

Sinon, que cherche-t-on ? A nous préparer progressivement au glissement vers un métier entièrement soumis à l’IA, aux délocalisations et aux plateformes centralisées ? Répondez-nous vite, SVP !

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14 Commentaires

  1. On sent que c’est la panique à bord, il faut faire un max d’économies au détriment encore une fois du réseau, fin des réunions recruteurs, réunion à la demi journée sans repas du midi, réduction des frais, etc… Encore une fois, les signaux envoyés depuis 12 mois par la DG ne sont pas rassurants, motivants, et inspirants, tiens ça me rappelle quelque chose comme IFED…. Encore un programme tombé aux oubliettes ??? c’est ce qu’on appelle montrer l’exemple ! bref, heureusement qu’en agence nous tenons la boutique avec une bienveillance vis à vis de nos équipes, en les motivant comme nous pouvons parce que c’est pas la rem qui va faire la différence, si ce n’est pas à un moment donné les faire partir… On sent clairement aucun CAP de pris ! aucune direction même en DO O, plus de son plus d’images… BREF c’est la panique là haut !!! c’est juste la conséquence de ce qui n’a pas été fait depuis plusieurs années…

  2. Alors maintenant nous ne sommes plus animés sur le TAC mais sur l’art que nous avons de programmer nos visites dans Goéland, MDR ils nous font rire quand même là haut ! c’est en fonction du sens du vent ? un coup on parle du TAC, un coup on parle de la programmation, ça va swinguer !!! hop une petite call de recadrage pour tout le monde demain ! mais coco ce sont les vacances, faut il que je programme dans goeland mes cp ?

    • Ce cher manager qui nous pond une call sur la programmation de visites pour sauver son poste…
      Faut venir en agence Mr SG voir ce qui se passe.
      La vraie vie elle est dans les agences et non dans vos indicateurs Goéland, bidons.
      A votre avis, pourquoi Adecco dévisse plus fort que le marché ? Toujours rien compris nos gros salaires…

  3. Quand te reverrais je, pays merveilleux ???
    ah la nostalgie des belles années adecco, car oui il y en a eues ! des années prospères, joyeuses, où on venait encore le sourire aux lèvres tous les matins, où on pouvait rester le soir car notre salaire nous le rendait bien. Nous étions pilotés, rémunérés aux résultats directs, tellement plus lisible et surtout tellement plus motivant.
    Attention, je ne suis pas contre l’évolution, quand elle rime avec progrès (genre VRAI progrès!), à condition de ne pas s’éparpiller.

    • Un temps que les moins de 10 ans ne peuvent pas connaitre.

      Il y a avait des recruteurs encore présent après 18h pour fournir les commandes de dernières minutes, les heures sup n’étaient pas payées ni réclamées car le salaire suivait.

      Aujourd’hui c’est loin d’être le cas, je ne citerai pas ici cette agence d’une grande ville, pourtant situé à côté d’une DZ, ou 100% des permanents étaient partie Vendredi à 17h55, mieux encore cette agence n’avait plus personne un jeudi soir de 17h à 18h, se reposant sur les collègues de l’agence voisine obligé de faire l’accueil car aucun des 4 permanents n’étaient présent à cause l’un d’une maladie, l’autre en CP, un 3éme en télétravail et le dernier en commerce…
      La Direction de zone n’y trouve visiblement rien à redire.
      Sauf que les collègues de la 2éme agence qui subissent cet état de fait récurrent, subissent cette situation qui impact leur propre travail, ils ne feront pas ça pendant encore longtemps et préfèreront partir, surtout quand on viendra leur dire qu’ils ont mis trop de temps à fournir une commande.

  4. C’est à coup sûr un excellent moyen pour nous faire comprendre que nous utiliserons l’IA pour recruter. Comment pourra se faire la relation client de qualité si nous ne maîtrisons pas ce qui se passe. C’est déjà le cas pour un certain nombre de tâches. Bientôt l’annonce d’accueil sera SAV ADECCO bonjour !

  5. Call nationale
    Call DO
    Call DZ
    Call DA
    Call Perm
    Call Cdii
    Call semaine 100% prospects
    Call commerce
    Call pricing
    Call métier
    Call programmation rdv
    Faut bien que certains justifient leur gros salaire.
    Et pendant ce temps, nos concurrents mettent des intérimaires en poste et prennent de la pdm.
    On marche sur la tête.

    • Talent Supply Chain et le Delivery center sont désormais là pour fournir tes commandes et te permettre d’assister à ces Calls 😉

  6. Là haut bizarrement, ils ont toujours un max d’idée pour nous inventer des stratégies sensées stopper la chute de nos PDM…sauf que c’est à un système de rémunération équitable qu’ils feraient bien de réfléchir !! Je sais je rêve.

  7. Prenons un peu de recul : nos PDM se cassent la figure depuis que nous sommes passés à la REM au BUDGET, faut pas aller cherche plus loin …. je veux pas faire vieux jeu, mais avant cette rem au budget nous étions rémunérés au réel de notre résultat : un % de notre performance point ! et je peux vous dire que quelqu’un qui touche aujourdhui 1450€ net gagnait largement plus…… ET la motivation était là, c juste ça, aujourdhui nous sommes soumis à des plafonds, des budgets, des seuils de déclenchement… ils ont toujours pas compris ça et on va dans le mur puisque c’est panique à bord et ils ne savent plus comment faire, et ça c’est très très très inquiétant….

    • et on ne parle toujours pas des ATC dont la PV est pour 50% sur la progression de la MOP de son portefeuille … quid des comptes hors portefeuille qui du coup ne rapportent rien à cet ATC quand bien même il l’aurait par mégarde visité? quid de la synergie entre le recrutement et le commerce ? comment nous motiver à ne pas aller chercher du business ?
      Je suis d’accord on a déjà du boulot sur notre portefeuille, mais nous ne sommes pas “à l’abri” d’un joli projet qui tombe sur un compte qui n’est pas référencé dans ce portefeuille … c’est aussi ça qui rend le job intéressant…
      ahhhhh ce fossé, cet éloignement du terrain de ceux qui ont écrit l’histoire et de ce qui la vivent …

      • Cela a toujours était comme ça, il suffit d’avoir un DA jamais présent pendant que l’atc gère les comptes entrants pour entendre à la fin « ce n’est pas dans ton portefeuille ! »

  8. Une direction sourde et aveugle
    La preuve, des PDM qui dégringolent de plus en plus mais ils sont toujours là …
    À se demander si c est pas volontaire
    Pas de stratégie des outils trop compliqués rémunération au ras des pâquerettes et vous avez une équation qui vous donne les résultats actuels
    Et pendant ce temps là les autres se gavent

    Quel gâchis
    Mais au fait qui est à la barre depuis plus de 10 ans ?faut certainement se poser les bonnes questions non ?

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